La nouvelle dimension

Attentat meurtrier contre « Charlie Hebdo »

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Attentat meurtrier contre « Charlie Hebdo »

Au moins 12 personnes, dont les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski et Tignous et deux policiers, ont été tuées dans l’attaque de l’hebdomadaire satirique, Charlie Hebdo, dans le centre de Paris, le mercredi 7 janvier 2015. Une vingtaine de personnes ont également été blessées, dont quatre grièvement.

Voici les principales réactions à l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo à Paris.

François Hollande, lors d’une déclaration sur les lieux :

“Un acte d’une exceptionnelle barbarie vient d’être commis ici à Paris contre un journal, un journal c’est-à-dire l’expression de la liberté, contre des journalistes qui avaient toujours voulu montrer qu’ils pouvaient agir en France pour défendre leurs idées et pour avoir justement cette liberté que la République protège”.

“La France est aujourd’hui devant un choc, un choc car c’est un attentat terroriste, cela ne fait pas de doute et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé et qui était justement protégé. Dans ces moments-là il faut faire également bloc, montrer que nous sommes un pays uni”.

Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, dans une déclaration :

“La France est une nouvelle fois frappée par la barbarie terroriste et sa violence aveugle. Nous ne devons pas céder le moindre pouce de terrain, nous devons continuons à dire ce que nous avons envie de dire et nous devons continuer à vivre comme nous voulons vivre.”

“J’appelle tous les Français à refuser la tentation de l’amalgame et à présenter un front uni face au terrorisme, à la barbarie et aux assassins. Le gouvernement doit prendre des mesures fortes contre le terrorisme, nous devons élever notre niveau de vigilance et notre formation politique soutiendra sans réserve toutes les initiatives du gouvernement qui iront dans ce sens”.

 

François Fillon, dans un communiqué

“Mes pensées se tournent vers les victimes, vers ceux qui font de la satire et du rire l’une des marques du caractère français.

“Aux criminels terroristes, opposons notre unité nationale, notre sang froid, notre détermination implacable”.

Marine Le Pen, présidente du Front national, sur RTL :

“Je pense que le peuple français est tout à fait aujourd’hui aux côtés des morts, des blessés, de ces journalistes, de ces policiers, de leur famille”.

“La montée en puissance du danger terroriste lié aux fondamentalistes islamistes est un fait”.

“Il faut donc mettre tout en œuvre pour se prémunir de la réitération de ce type d’attentat et prendre la mesure de l’immense danger qui pèse aujourd’hui pas seulement sur la France”.

L’ancien coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, sur iTELE

“Il s’agit d’un assassinat politique, il s’agit de porter un coup à l’idée que l’on puisse dire librement ce que l’on croit juste de dire dans une démocratie. Il s’agit d’un acte pour nous diviser entre nous, selon nos opinions (…) nos religions ou le reste”.

“Ce sont juste de misérables lâches. Il ne faut pas avoir peur, il faut résister par le courage, la bravoure et la solidarité que nous manifesterons avec les professions les plus exposées, c’est-à-dire les journalistes et les policiers en la circonstance. Ceux qui ont commis cet acte s’affrontent à plus puissants qu’eux. A la fin, nous aurons le dernier mot et nos morts seront vengés parce que seulement la justice aura été rendue”.

Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dans un communiqué :

“Cet acte barbare d’une extrême gravité est aussi une attaque contre la démocratie et la liberté de presse.

“Dans un contexte international politique de tensions alimenté par les délires de groupes terroristes se prévalant injustement de l’Islam, nous appelons tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République et de la démocratie à éviter les provocations qui ne servent qu’à jeter de l’huile sur le feu”.

UNION DES ORGANISATIONS ISLAMIQUES DE FRANCE (UOIF), dans un communiqué :

“Charlie Hebdo vient d’être l’objet d’une effroyable attaque. (…) L’UOIF condamne de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres”.

HASSEN CHALGHOUMI, imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), à la presse :

“Ils ont touché la liberté, ils ont touché des policiers, ils ont touché des symboles forts. C’est le moment d’être tous solidaires, il ne faut pas avoir cette panique”.

“J’appelle les pouvoirs publics à être fermes vis-à-vis des sites internet, des personnes qui manipulent cette jeunesse. On n’en peut plus. Soyons fermes, ce n’est plus la liberté, ils assassinent des vies”.

“On n’est pas d’accord avec Charlie Hebdo? Mais pas par le sang, pas par la haine.

CGT, dans un communiqué

“Profondément choquée par cet acte odieux, attristée et en colère, la CGT rappelle et salue le courage de ces hommes et ces femmes qui chaque jour, chaque semaine, malgré les intimidations et les menaces, défendent la liberté de pensée et la liberté d’expression dans notre pays. Elle souhaite que les assassins soient au plus vite arrêtés et jugés, et que toute la lumière soit faite sur leurs motivations, ainsi que sur les conditions ayant permis que le siège de l’hebdomadaire ait pu être ainsi attaqué.”

CFDT, dans un communiqué

“Il s’agit d’un acte barbare contre la démocratie et la République. Face au déchaînement de violence, nous nous inclinons devant les victimes et appelons tous les citoyens à refuser les pièges des amalgames et les instrumentalisations d’où qu’ils viennent.

“Face à la haine, notre message est celui de la paix, de la démocratie, de la liberté de penser et de la liberté d’expression et la lutte contre toutes les formes de totalitarisme.”

SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES, dans un communiqué :

“Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer aujourd’hui la tristesse et la colère de la profession. Le massacre perpétré contre la rédaction de “Charlie-Hebdo” est une horreur qui nous frappe toutes et tous. Quand on tue des journalistes, c’est pour faire peur à toute une profession, c’est pour faire taire”.

Facebook Comments

A lire aussi...