La plate-forme des organisations haïtiennes des droits humains (POHDH) a rendu public le vendredi 19 juillet son treizième bulletin intitulé « Se mèt kò ki veye kò ».

Le document, rédigé en créole et en français, serait une alerte et un appel à la vigilance.

Dans l’éditorial du 13e numéro, la POHDH constate l’état de dégradation effrénée de la situation environnementale pendant les 25 dernières années et propose que chaque citoyen s’engage pour sauver l’environnement. « Chaque Haïtien doit réapprendre poser le geste familial d’antan, celui de planter un arbre pour marquer la naissance d’un enfant. » Autre geste citoyen rappelé par la POHDH : planter dix arbres en remplacement de celui abattu.

Dans le texte, la POHDHexprime « sa profonde inquiétude sur la situation des libertés publiques, particulièrement les libertés d’expression et de la presse.

La situation environnementale du pays, le pullulement des marchés informels en Haïti, la production nationale et la santé de la population fragilisée par les produits importés sont entre autres thèmes abordés par la POHDH dans le numéro du mois de juillet.

Outre les constats, la POHDH formule surtout des propositions à l’endroit des autorités établies qui devraient le vigile par excellence, soit en prenant des dispositions (par exemple, surveiller et contrôler des produits de consommation importés sur le marché local), soit en veillant à l’application des lois.