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2013 : une année difficile pour les Haïtiens

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2013 : une année difficile pour les Haïtiens

L’année 2013 a été très difficile pour le peuple haïtien, selon le professeur Rony Desroches. L’incertitude plane encore sur la réalisation des prochaines élections alors qu’un autre tiers du sénat risque de partir en janvier 2014.

Les rapports de l’Exécutif avec les deux autres pouvoirs ont été très tendus durant l’année, note M. Desroches qui, toutefois, salue la relance de la production nationale favorisée surtout par les mesures prises par le gouvernement au niveau de la frontière dominicaine. Même ouverte aux affaires, Haïti n’a pas inspiré confiance aux investisseurs à cause du climat d’instabilité politique qui prévaut dans le pays, souligne le secrétaire exécutif de l’Initiative de la Société Civile (ISC).

En termes de perspectives, Rony Desroches propose que l’administration Martelly-Lamothe engage un dialogue franc avec le parlement et les acteurs politiques en vue de trouver un consensus sur les élections à tenir d’autant plus que la Conférence épiscopale d’Haïti (CEH) annonce qu’elle  remettra en branle le processus de négociation.

Libérer les prisonniers politiques, respecter la constitution, créer des emplois en guise de distribuer des kits alimentaires à la population, mettre en place des infrastructures agricoles pour prendre avantage des marchés qui s’ouvrent pour les produits agricoles haïtiens, voilà entre autres des défis que le chef de l’Etat doit s’atteler à relever pour l’année 2014, indique M. Desroches.

Sur le plan économique, l’année 2013 a été positive pour Haïti en raison des nombreux chantiers mis en œuvre à travers le pays, croit Rony Desroches. Cependant, la plupart des contrats ont été octroyés sans appel d’offre au détriment des entreprises haïtiennes, a fait remarquer M. Desroches.

Par ailleurs, le professeur rappelle qu’Haïti, selon des informations fournies par des sources valables, accuse un taux de croissance de 4 % grâce à des travaux de construction, c’est bien mais loin des attentes qui étaient fixées à 8 %, précise M. Desroches.

En outre, Rony Desroches note que le gouvernement haïtien est victime d’un manque de considération malgré ses rapports diplomatiques et commerciaux avec la République dominicaine.  Malgré ses largesses à l’endroit de l’Etat dominicain, l’administration Martelly-Lamothe s’est vue obligée de gérer l’épineux problème créé par la sentence de la Cour constitutionnelle dominicaine qui affecte plus de 200 000 Dominicains d’origine haïtienne.  

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