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Lancement officiel du projet CEPF en Haiti

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Lancement officiel du projet CEPF en Haiti

Des représentants d’ONG locales et d’organisations de base œuvrant dans le domaine de l’environnement, réunis jeudi dernier à Thiotte, à l’initiative de l’Institut Panos, manifestent leur intention de participer aux efforts visant à conserver la biodiversité. Haiti fait partie des pays de la région Caraïbe ciblés par le projet « Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF) mis sur pied conjointement par l’Agence française de développement, la Conservation internationale, l’Union européenne, le Fonds pour l’environnement mondial, le gouvernement du Japon, la Fondation Macarthur et la Banque mondiale.

Le Massif de la Selle étant une zone critique en matière de biodiversité a été ciblé. Ce qui implique la mobilisation des organisations de la société civile implantées dans les communautés évoluant en amont et en aval de cette chaine de montagnes. Elles étaient une quinzaine à se faire représenter à la réunion de Panos qui s’est déroulée à Thiotte, le jeudi 4 avril, en présence de Indi Mclymont-Lafayette, coordonnatrice du projet CEPF à la Jamaïque et en Haiti. Après avoir présenté ledit projet, Madame Mclymont-Lafayette a invité les différents participants à faire des propositions en relation avec les contextes qui se développent dans leurs communes respectives.

D’entrée de jeu, ils ont présenté des situations environnementales les unes plus compliquées que les autres qui ne favorisent pas la conservation de la biodiversité. Ils ont notamment déploré la poursuite du déboisement intensif dans les mornes en dépit de certaines campagnes de sensibilisation. En ce sens, plusieurs des participants en provenance des localités proches de la Forêt des pins suggèrent aux autorités haïtiennes de procéder à la relocalisation de toutes les personnes qui y vivent. Et pour stopper la dégradation continue des écosystèmes, ils encouragent également des activités de reboisement et de conservation de sol, et des alternatives économiques pouvant diminuer les pressions exercées sur les réserves forestières.

En outre, des représentants d’organisations de base à la réunion autour du projet CEPF ont sollicité l’assistance de Panos pour mener à terme certains projets en souffrance par manque de moyens économiques. En guise de réponse, Madame McLymont-Lafayette les encourage à former un véritable réseau qui sera connecté aux autres du genre dans la région Caraïbe. Non seulement ils pourront partager leurs expériences et les richesses de la biodiversité d’Haiti, ils pourront surtout faire des plaidoyers et des levées de fonds pour financer des activités de conservation des habitats naturels de plusieurs espèces endémiques.

Pour pouvoir mieux cerner la problématique de la biodiversité au niveau du Massif de la Selle, une étude sera réalisée en vue d’avoir toutes les données de base. Des données qui permettront d’organiser des ateliers efficaces avec la participation des entités de l’état, des ONG et des organisations de la société civile impliquées dans la problématique de l’environnement, ainsi que des journalistes. Il s’agira de faciliter une meilleure diffusion des informations sur les écosystèmes très vulnérables du Massif de la Selle en maintenant un focus constant sur la situation critique de la biodiversité.

CEPF cible en particulier Haiti, la Jamaïque, et la République Dominicaine constituant le corridor de conservation de la biodiversité le plus important dans la Caraïbe. Les Bahamas, la Dominique, Antigua-et-Barbuda, Barbade, Grenade, Saint-Kitts and Nevis, Saint-Vincent, Sainte-Lucie ainsi que les Grenadines sont concernés par ledit projet.

CR//

Sources : Panos

Photo Cossy Roosevelt

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