La nouvelle dimension

Appel à la protection des personnes âgées en cas de catastrophe naturelle

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Appel à la protection des personnes âgées en cas de catastrophe naturelle

D’ici à 2030, il y aura plus de personnes âgées que d’enfants pour la première fois dans l’histoire, déclare le secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de la Journée internationale de Réduction des risques et désastres‏. Ban Ki-Moon, notant que 700 millions de personnes – soit 10 % de la population mondiale – ont plus de 60 ans, appelle à leur protection en cas de catastrophe naturelle.

Dans son message, le plus haut fonctionnaire de l’ONU déplore le fait qu’on compte un nombre démesuré de morts et de blessés parmi les personnes âgées lorsque survient une catastrophe naturelle.  Selon M. Ban Ki-Moon, c’est là une tendance tragique qu’il faut inverser grâce à l’adoption de plans et à la fourniture de services et d’une assistance qui permettent de rendre les personnes âgées moins vulnérables tout en tirant le meilleur parti de leurs contributions à notre sécurité et à notre bien-être collectifs.

Le secrétaire Général des Nations Unies propose que la planification en prévision de catastrophes tienne compte de la mobilité réduite de nombreuses personnes âgées. Nous devons donner à ces personnes les moyens de se préparer à une catastrophe éventuelle, de se mettre à l’abri et de se protéger, dit-il. Leurs besoins doivent aussi être pris en considération dans les systèmes d’alerte rapide, dans les mécanismes de protection sociale, dans les plans d’évacuation et d’intervention d’urgence ainsi que dans les campagnes de sensibilisation du public, renchérit-il.

M. Ban Ki-Moon signale qu’il est important de reconnaître que les personnes âgées possèdent des ressources qui peuvent être mises au service de l’ensemble de la société. Elles peuvent enrichir utilement nos débats à l’échelon mondial sur des questions critiques telles que les mesures requises pour faire face aux changements climatiques et assurer un développement durable. Leurs années d’expérience, selon Ban Ki-Moon, peuvent contribuer à réduire les risques liés aux catastrophes, souligne-t-il. Le secrétaire Général des Nations-Unies croit aussi que nous devons les associer à la gestion des risques de catastrophe ainsi qu’aux processus de planification et de décision dans ce domaine.

Facebook Comments

A lire aussi...