La nouvelle dimension

Basquiat, star incontestée de l’art contemporain

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Basquiat, star incontestée de l’art contemporain

Jean-Michel-Basquiatart

Jean-Michel Basquiat, né d’une mère portoricaine et d’un père haïtien en 1960, est la star du marché de l’art contemporain dans le monde. Les ventes publiques des œuvres de l’artiste américain ont dégagé 162,55 millions d’euros pour la période juin 2012-fin juillet 2013, selon le rapport annuel d’Artprice.

“Le langage de Basquiat, artiste du street art né à New York, est universel. Sa carrière a été fulgurante, son décès brutal. Il se vend aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis”, explique Thierry Ehrmann, président-fondateur d’Artprice, numéro un mondial des données du marché de l’art.

L’artiste, dont l’exposition en 2010 au Musée d’Art moderne de Paris avait fait grand bruit, conserve donc naturellement la première place du classement de meilleures ventes d’artistes nés après 1945. Il l’avait obtenue l’année dernière avec 79,9 millions d’euros de transactions cumulées, soit deux fois moins que cette année. Sa meilleure adjucation remonte à mai 2013 lors d’une vente aux enchères de Christie’s à New York. Son œuvre Dusthead s’y est vendue 33,50 millions d’euros.

Un autre Américain, Jeff Koons, né en 1955, arrive en deuxième position avec 40,14 millions d’euros de ventes cumulées, dont 23,6 millions d’euros pour ses Tulips. Une somme trois fois plus importante que les 7,8 millions d’euros pour La Jambe de Giacometti. Pour Arptrice, le marché de l’art fait face à “un certain bouleversement hiérarchique entre les générations de peintres.”

Le marché de l’art contemporain se porte donc très bien. Il a progressé de 15 % entre juillet 2012 et fin juin 2013, dépassant le milliard d’euros pour la première fois, selon la société Artprice. Pendant cette période, le produit des ventes réalisé par des artistes nés après 1945 s’est établi à 1,047 milliard d’euros.

Cela représente 140 millions de plus que pour la période 2011-2012, précise la société française, saluant ce record historique. “Cette croissance insolente de l’art contemporain est la preuve de la maturité de ce marché qui était jusqu’à récemment le premier à plonger pendant les périodes de crise”, estime Thierry Ehrmann.

L’art contemporain ne représente encore que 13 % des transactions du marché de l’art, mais son importance semble désormais bien installée. Il y a dix ans, les ventes de ce segment totalisaient seulement 75 millions d’euros avant de grimper jusqu’à 979 millions en 2007-2008.

En revanche, tous segments confondus, le marché de l’art est en légère perte de vitesse dans le monde, avec une baisse de 2,4 % à 8,092 milliards d’euros en 2012-2013, selon le rapport annuel d’Artprice. La crise financière l’avait fait chuter sévèrement pendant deux ans. Mais l’art contemporain a regagné le terrain perdu et dépassé le record de 2007-2008.

Les Etats-Unis sont redevenus numéro un pour l’art contemporain en 2012-2013, supplantant de peu la Chine. Quant à la France, elle arrive en quatrième position derrière le Royaume Uni, conclut Le Monde.

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