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Belo chante pour les prisonnières, ces femmes à aimer

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Belo chante pour les prisonnières, ces femmes à aimer

L’artiste BelO chantera encore une fois avec et pour les femmes en prison à l’occasion de la Saint Valentin. Accompagné des artistes Ume et Sébastien Pierre, Jean Belony Murat animera, dans la prison civile de Pétion-Ville, le concert « Femmes à aimer »pour rappeler aux prisonnières qu’elles sont privées de liberté, mais non d’amour. « Femmes à aimer », ce 14 février 2013. Une activité bien perçue, nous dit BelO.

Signal Fm : Belo, pouvez-vous nous éclairer sur la genèse de ce projet intitulé « Femme à aimer ». ?

Jean Belony Murat (Belo) : Voici comment le projet « Femmes à aimer » a vu le jour. En décembre 2011, j’ai visité une amie à la prison civile de Pétion-ville. C’était la première fois que je mettais les pieds dans ce centre de détention. Malgré les conditions de vie de ces femmes détenues, elles m’ont fait un très bon accueil. Alors, je me suis promis d’y retourner. J’en ai parlé à mon amie Stéphanie Chéry François qui m’a proposé « Femmes à aimer » comme titre de mon concert.

SFm: En quoi consiste-t-il

JBM : Il s’agit d’un concert cadeaux qui s’est tenu dans la prison civile de Pétion-Ville, le 14 février 2012, à l’occasion de la Saint Valentin. Vu le succès de la première édition de « Femmes à aimer », j’ai décidé d’en faire un programme annuel.

Sfm: Croyez-vous que le sens de la Saint Valentin n’est susceptible d’échapper qu’à la population carcérale féminine? Les hommes en prison n’ont-ils pas besoin d’aimer ?

JBM : Il y a tellement de personnes dans ce pays qui ont besoin d’être « aimées » : les enfants des rues, les enfants en domesticité, les professeurs et j’en passe…Je souhaite donner un concert au pénitencier national pour la fête des pères. Je suis en pourparlers avec des partenaires, notamment avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Si les démarches sont concluantes, je me ferai un plaisir de mettre un sourire sur le visage de ces hommes. Ils en ont tant besoin.

Sfm: Vous allez ré-éditer l’expérience, cette année. Quel souvenir avez-vous de la première édition ? Avez-vous eu l’impression que les femmes se sentaient libres en prison, l’année dernière, lorsque vous chantiez avec et pour elles ?

JBM : J’ai surtout apprécié l’accueil et la discipline des femmes, elles ont compris le concept. J’ai été agréablement surpris quand l’une d’entre elles m’a dit qu’elle voulait chanter pour me remercier. J’ai eu le privilège d’assister à cinq prestations. Elles avaient envie de s’exprimer à travers le chant.

J’ai aussi apprécié la spontanéité avec laquelle certaines personnes ont répondu favorablement à ma demande de cadeaux. Nous avions fait une fête digne de ce nom. Le programme a laissé de bons souvenirs pour les « Femmes à aimer », le personnel de la prison. L’équipe BélO est satisfaite.

Propos recueillis par Robenson D’Haïti

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