La nouvelle dimension

Cacique Henry, pour la protection des espèces endémiques

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Cacique Henry, pour la protection des espèces endémiques

Persécutés, chassés de leur habitat naturel à Anse-à-Pitres, les iguanes risquent de disparaitre à jamais. Ceux aux yeux rouges en particulier. Des individus malintentionnés fouillent partout dans la forêt sèche pour interrompre leur reproduction.

« Le fait d’agresser constamment l’environnement, la vie de toutes les espèces animales et végétales est en danger », explique le Dr. Masani Accimé.

Cette jeune agronome, qui représente en Haiti International Iguana Fundation (IIF), tente, par tous les moyens, de préserver ces richesses de notre biodiversité depuis son arrivée à Anse-à-Pitres en 2009. Un combat qu’elle ne peut mener seule. L’organisation dominicaine Grupo Jaragua, qui a attiré son attention sur la présence du Cyclura ricordii, est l’une de ses complices.

De plus en plus d’institutions dont le Ministère de l’environnement, à travers l’Agence nationale des Aires protégées (ANAP), l’Association haïtienne de droit de l’environnement (AHDEN), la Société Audubon Haiti (SAH), l’Université de Cornell, le projet Critical Ecosystem Profile Fund (CEPF) et Panos Caraïbes se manifestent aux cotés de l’IIF. Elles supportent, en effet, le projet de création de la première aire protégée communale du pays à Anse-à-Pitres.

Les 7 et 8 août 2013, s’est tenu un atelier à l’hôtel Reserve 2015, au cours duquel l’ébauche de l’arrêté municipal portant sur la création du parc « Cacique Henry » a été mise en discussion en présence notamment du coordonnateur de l’ANAP, Prénor Coudo, et du maire principal de la commune d’Anse-à-Pitres, Guirlene Daphinis.

Le projet parait très ambitieux dans la mesure où les étapes à franchir nécessitent une importante mobilisation de ressources humaines et financières.

« Nous sommes très optimistes. L’aire protégée d’Anse-à-Pitres sera créée avec le support des autorités, des organisations impliquées dans la protection de l’environnement, et de la communauté », répète le Dr Masani Accimé qui annonce la tenue de nouveaux ateliers de réflexions.

L’aire protégée d’Anse-à-Pitres devrait s’étendre sur plus de 36 km2. Le parc Cacique Henry (si le nom est adopté effectivement) sera préservé contre toute forme d’agressions.

Il existe en République Dominicaine environ 150 zones protégées alors qu’en Haiti on compte seulement 30 qui ne sont pas véritablement défendues.

Cossy Roosevelt

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