Me. Reynold Georges dit ne rien reprocher à l’Etat haïtien qui organise la troisième édition du Carnaval des fleurs puisque, explique-t-il, c’est le secteur privé qui injecte son argent dans cette fête populaire.  Toutefois, le député Danton Léger met en doute les propos selon lesquels le secteur privé aurait versé 85% du coût global des festivités qui s’élève à 87 millions de gourdes.

L’organisation de l’édition 2014 du Carnaval des fleurs ne pose aucun problème puisque c’est le secteur privé qui, en majeure partie, investit de l’argent dans cet événement culturel, selon Me. Reynold Georges.

En outre, le dirigeant de l’ALLAH, qui souhaite que la tradition du Carnaval des fleurs perdure, dit  croire que les festivités peuvent avoir un effet bénéfique sur la population qui, selon lui, se trouve dans une situation de frustration.

Par ailleurs, le juriste rappelle que le président de la République, en sa qualité de musicien, accordera toujours une place de choix aux festivités carnavalesques.

Pour sa part, le député Danton Léger a exprimé ses doutes par rapport aux déclarations selon lesquelles le secteur privé finance le Carnaval des fleurs 2014 à 85%.

Les 85% dépensés par le secteur privé dans le Carnaval des fleurs, dont le coût s’élève à 87 millions de dollars, doivent être prouvés, déclare Me. Danton Léger. Le parlementaire  rappelle que le même argument a été mis en avant pour justifier les dépenses effectuées, le 14 mai, pour célébrer le 3ème anniversaire de l’accession au pouvoir de Martelly.

Pour le représentant de Léogâne à la chambre basse, il est inopportun de puiser dans les caisses de l’Etat pour organiser des activités non génératrices de revenus en faveur de la République.