C’est autour du thème «  Connaissances pour sauver la vie », que la journée internationale de prévention contre les désastres a été célébrée, mardi, au centre d’opération d’urgence à Delmas 2. Le directeur général du ministère de l’environnement, Ginot Bonnet, a insisté sur l’importance de l’utilisation des connaissances empiriques comme compléments aux connaissances scientifiques en matière d’évaluation de risques et de catastrophes.

La protection de l’environnement, selon M. Bonnet, n’est  pas une option mais une démarche essentielle qui relève d’un devoir de citoyen et d’un engagement gouvernemental.

Ainsi a-t-il  invité la population à tenir compte des incidences bénéfiques de la protection de l’environnement sur les activités gouvernementales liées à la réduction des risques et des désastres en cas de catastrophes naturelles.

Pour sa part, la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste, a aussi insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de contribuer aux efforts visant à protéger l’environnement. Mme. Jean-Baptiste demande à tout un chacun d’adopter  un comportement plus responsable vis-à-vis du milieu ambiant.

Pour Alta Jean-Baptiste, la prévention des catastrophes doit être une priorité nationale afin de réduire,  le plus possible, les pertes en vies humaines et en matériel.

Participant à la cérémonie, le représentant de l’organisation internationale de la protection civile, Jean-Jacques Wagner, annonce un don important de matériel d’intervention rapide et efficace en cas de catastrophe, aux autorités haïtiennes.

Il s’agit, a-t-il dit, d’outils qui peuvent être utilisés en cas d’inondation ou d’effondrement, en vue de limiter les pertes en vies humaines, rapporte l’AHP.