D’où viennent ceux qui sont aujourd’hui trempés dans la corruption ? Condamnés à réussir coûte que coûte et par n’importe quel moyen, des citoyens, à l’abri des mesures correctionnelles de la communauté,  se forgent une vie débridée dans les rues,  dans les écoles et dans les églises. Et l’Etat d’en payer le prix !

La foule est constituée d’un grand nombre d’individus qui ne sont  pas toujours solidaires même si leurs corps se frottent les uns contre les autres. A proximité de l’Eglise St. Jean Bosco de Pétion-Ville, sur l’ancien site du cimetière de la même commune, ou dans tout autre endroit bondé de monde, lorsque vous croyez prendre un bain de foule, vous vous mouillez.

Le frottement entre des inconnus facilite le vol. Par peur de représailles,  personne n’osera dénoncer le voleur qui introduit ses deux doigts dans les poches d’un passant. 

Dans l’état actuel des choses, les responsables de la sécurité publique et de la justice devraient définir autour de chaque piéton un périmètre de sécurité. Ce, pour éviter de se faire fouiller en douceur.

Ces voleurs ne représentent pas toujours un danger pour la vie des citoyens, mais ils inspirent la peur.  Très souvent, c’est dans les rues que les apprentis larrons s’exercent au métier de voler un œuf. Or, qui vole un œuf volera un bœuf.

Ce serait intéressant de chercher à comprendre les mœurs d’autrefois de ceux qui sont arrêtés, aujourd’hui, pour détournement de deniers publics ou corruption. Ils ont sûrement commencé par le vol des cabris, des bourses et des téléphones portables.