A l’occasion de la convocation de Jean Bertrand Aristide au Parquet de Port-au-Prince, mercredi, marquée par des manifestations dans plusieurs villes du pays, d’anciens dignitaires lavalas ont refait surface. D’entrée de jeu, ils ont réaffirmé leur attachement à l’ancien prêtre président et lancé une mise en garde à l’actuel chef d’état Michel Joseph Martelly. Du nombre, l’ex-sénateur Gérald Gilles qui était en ébullition à la sortie de son mentor du Parquet.

« Je remercie Dieu pour m’avoir donné cette opportunité de pouvoir vivre ce jour extraordinaire du mercredi 8 mai. J’ai vécu ce phénomène socio-politique historique dans toute sa plénitude » a déclaré Gérald Gilles saluant le courage de Jean Bertrand Aristide qui a consacré sa vie à la lutte pour l’établissement d’une démocratie véritable en Haiti.

«Jean Bertrand Aristide est un citoyen respectueux des lois de la république. Il a répondu aux questions du juge Yvickel Dabresil sur le dossier de Jean Dominique qui est sorti édifié. Et l’ancien président est sorti, lui, renforcé », a renchéri Gérald Gilles qui a réaffirmé son profond attachement à Jean Bertrand Aristide.

La coordination du comité exécutif du parti politique Fanmi Lavalas, qui avait appelé ses militants à accompagner leur leader devant le Parquet de Port-au-Prince mercredi, s’est réjouie du signal lancé au pouvoir en place.

«Ceux qui ont trahi Fanmi Lavalas en allant se réfugier au Palais national pour pouvoir bénéficier de quelques miettes peuvent garder leur position. Les vrais lavalassiens sont des hommes et des femmes de conviction », a, pour sa part, lancé Assad Volcy prédisant le retour prochain de Lavalas au pouvoir.