La communauté internationale exerce de plus en plus de pression sur les dirigeants haïtiens pour qu’ils mettent tout en œuvre en vue de la réalisation des prochaines élections dans le pays avant la fin de l’année 2013. C’est ce qui expliquerait, selon eux, cette brusque velléité de la part des députés et sénateurs membres de la commission bicamérale à soumettre à l’exécutif les noms des trois personnalités devant représenter le parlement au Collège transitoire du conseil électoral permanent (CTCEP), alors que les discussions relatives à la crise au CSPJ se poursuivent au Palais national, font remarquer des acteurs de la société civile.
Le temps presse, car les élections législatives et locales doivent se tenir en octobre prochain au plus tard, afin d’éviter au pays la plus grave crise politique de son histoire, soulignent-ils.
« Au lieu de perdre leur temps à chercher à défendre leurs intérêts personnels, ces politiciens devraient de préférence s’asseoir ensemble pour réfléchir sur les meilleurs moyens de relancer la production nationale et créer de nouvelles richesses dans le pays», soutient l’éducatrice et écrivain Odette Roy Fombrun, déplorant le fait que nous sommes aujourd’hui une « nation mendiante et dépendante ». Elle rappelle que le budget de la république est supporté en grande partie par la communauté internationale.
CR//
