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Efforts massifs pour contrer les fraudes du 25 octobre

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Efforts massifs pour contrer les fraudes du 25 octobre

Alors que le Conseil électoral provisoire s’apprête à annoncer les résultats préliminaires du premier tour de la présidentielle, le 5 novembre 2015, huit candidats à la présidence appellent le CEP à former une commission d’enquête indépendante qui s’attellera, pendant un demi mois, à épurer le vote du 25 octobre. Les fraudes massives ayant caractérisé le processus, disent-ils, risquent de rendre inacceptables les résultats annoncés.

 

Sauveur Pierre Etienne, Moise Jean-Charles, Jude Célestin, Jean-Henry Céant, Eric Jean-Baptiste, Samuel Madistin, Steven I. Benoit et Charles Henry Baker sont les huit hommes ayant signé une note, en date du 3 novembre, pour demander la création d’une commission d’enquête indépendante. Elle sera, selon leur vœu, composée de cinq membres désignés par des secteurs crédibles : Association des medias, sous la supervision de l’ANMH, le secteur des droits humains, sous les auspices de la POHDH, les organisations de femmes, sous la direction de la SOFA, l’Université, supervisée par le Recteur de l’Université d’État d’Haïti et le groupe d’observateurs nationaux de l’élection, sous le contrôle de JILAP.

Cette commission, dotée du droit d’accès au centre de tabulation ou de tout autre lieu indiqué, aura pour attributions :

a) d’épurer le processus de vote par l’analyse des Listes électorales partielles (LEP), des listes d’émargement, des feuilles de comptage, des procès-verbaux et des plaintes déposées en vue de détecter les cas de fraudes ;

b) d’identifier et de recommander l’exclusion du processus tant des fraudeurs que des bénéficiaires avérés des cas de fraudes ;

c) de recommander toutes mesures jugées utiles pour rétablir la confiance et garantir la transparence nécessaire en vue de la poursuite du processus électoral.

Cette commission, qui pourra se faire assister de spécialistes crédibles et impartiaux, devra s’acquitter de sa mission historique dans un délai n’excédant pas quinze jours calendaires.

Les observateurs électoraux, les partis politiques ou les candidats à la Présidence pourront observer le déroulement du travail de la commission.

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