Diva, Déesse, Reine suprême de la chanson créole, on ne tarit pas de qualificatifs pour décrire Emeline Michel. En attendant la tournée de « Quintessence », son dernier album, l’artiste s’arrête temporairement à la Fokal, pour un concert intime de lancement avec entre autres titres « Mèsi lavi », selon une note de la Fondation connaissance et liberté.

Emeline Michel, et ses complices dont la pianiste japonaise Yayoi Ikawa, seront accueillis le vendredi 22 mars à la Fokal pour un concert où se mêleront les poésies et les chansons de son dixième album très attendu «Quintessence », sur lequel elle a travaillé pendant cinq ans, poursuit la note.

Emeline avait d’abord voulu faire un disque dont le thème central serait l’amour. Un album entièrement rempli de chansons d’amour qui devait s’appeler Sens & Quintessence. Mais après le meurtrier séisme qui a frappé son pays en janvier 2010, elle se retrouve face à un dilemme : « Quand le séisme nous a frappés, l’album était presque prêt. Huit chansons étaient déjà composées… Comment produire un tel album après cette tragédie ? », se demandait-elle.

Elle finit par réaliser que, même dans les situations les plus terribles, l’amour reste présent. Alors, son projet évolue, mais sans s’éloigner complètement du thème originel.

Elle a fait appel à des écrivains et paroliers, femmes et hommes, dont elle admire le travail, pour coécrire les paroles des chansons, tout en gardant l’essence du thème central de l’album.

Elle décide finalement d’intituler son 10e album « Quintessence » : un lien entre la musique et la littérature, le nouveau blues haïtien qu’elle nous fait généreusement partager, conclut la Fokal.