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Festival Etonnants voyageurs : première journée réussie

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Festival Etonnants voyageurs : première journée réussie

Le coup d’envoi de la 4ème édition du festival “Etonnants voyageurs”, organisée du 1e au 3 décembre a été donné jeudi matin, à la Bibliothèque nationale d’Haïti, avec la participation d’une palette d’écrivains : Lyonel Trouillot, Velibor Čolić, Earl Lovelace, In-Koli Jean Bofane.

Neuf rencontres ont lieu, hier jeudi. La journée a été marquée par deux activités qui se sont succédé, en fin d’après-midi, à la bibliothèque nationale : « D’où viennent les textes » et « Je ne suis pas en exil, je suis en voyage ».

A la première, intervenaient Frankétienne, Michel Le Bris, Jean Rouaud, Lyonel Trouillot, Earl Lovelace sur l’origine des textes.

La note ayant introduit le débat était celle-ci :« Tout texte est le produit de ses contextes » professaient nos maîtres-penseurs dans les années 60, quand triomphaient les sciences humaines. Quelles que soient les variantes (production sociale, à un bout, ou idée, à l’autre, pour les idolâtres de l’intertextualité, que tout texte est absorption d’autres textes), on y revient toujours. Mais, sans nier que cela est partiellement vrai, on peut soutenir l’inverse : qu’est texte, ce qui, au final, échappe à ses contextes. Qu’est œuvre ce qui traverse les siècles, transcende les langues et les aires culturelles. Qu’est texte ce qui demeure quand les contextes ont disparu. Débat – avec cette question subsidiaire : laquelle des deux positions, porte l’idée la plus grande de l’être humain et de sa liberté ?

La seconde et dernière rencontre donnait carte blanche au grand voyageur, Dany Laferrière, de l’Académie française. Pour tenter de redéfinir son exil qui, selon lui, a été un voyage, l’immortel s’est posé la question « Qu’est-ce qu’un écrivain qui n’a pas une clef dans sa poche ». Cette possibilité de pouvoir ouvrir ou fermer sa porte lui a permis, dit-il, de prendre en main son destin en guise d’avoir des ressentiments vis-à-vis-du dictateur qui croyait l’avoir envoyé en exil. Selon M. Laferrière, il n’était pas en exil mais en recréation.

Les activités se poursuivent ces 2 et 3 décembre.

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