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Haïti-choléra : l’ONU confirme le ralentissement de l’épidémie

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Haïti-choléra : l’ONU confirme le ralentissement de l’épidémie

L’épidémie de choléra est en voie d’être contenue, a fait savoir la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme. Amina J. Mohammed. Le nombre de nouvelles infections a chuté considérablement., affirme-t-elle en soutenant qu’on avance aujourd’hui le chiffre de 250 victimes par semaine contre les 18 000 recensés autrefois.

Au terme d’une visite de trois jours qui l’a conduite dans le sud du pays au côté du Président Jovenel Moïse, Mme. Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, a présenté le bilan de son voyage en Haïti au cours d’une conférence de presse donnée ce dimanche 5 novembre à la base logistique de la Mission des Nations Unies pour l’Appui à la Justice en Haïti (MINIJUSTH).

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un nouveau partenariat entre les Nations Unies et Haïti. Elle coïncide, a précisé Mme Mohammed, avec un nouveau leadership de part et d’autre. Ses trois jours sur le terrain, a-t-elle admis, lui ont permis de constater les progrès réalisés dans les communautés fragilisées par les institutions impliquées dans la lutte contre le choléra, en particulier les équipes d’intervention rapide. Si l’objectif « zéro transmission » n’est pas encore atteint aujourd’hui, on n’y est pas loin, a-t-elle soutenu, visiblement satisfaite de diminuer le risque de transmission de la maladie passant de 18 000 victimes par semaine au début de l’épidémie à 250 aujourd’hui. Une avancée considérable à applaudir et dont le crédit, selon elle, revient aux différents partenaires, entre autres les Nations unies, le gouvernement haïtien et la population dans sa diversité travaillant sans relâche pour l’éradication complète des souches du choléra dans le pays dans un avenir très proche.

Elle a précisé en avoir fait le constat à Saint-Michel-de-l’Attalaye où elle a eu l’occasion de discuter avec des femmes et des enfants victimes de ce fléau qu’elle n’hésitait pas comparer à celui que Boko Haram inflige à son pays, le Nigéria. Ce que cette organisation terroriste prônant l’idéologie salafiste djihadiste fait subir aux communautés de son pays la rapproche de la souffrance des victimes de choléra, a-t-elle concédé. Ce qu’elle a vu à Saint-Michel-de-l’Attalaye selon ses dires, ce sont des enfants de 9, 10, 11 ans s’impliquant dans leur communauté aux côtés des leaders et de la population pour en finir avec le choléra par la mise sur pied des infrastructures sanitaires, en particulier des toilettes sèches dans maints foyers et espaces communautaires. Cela a, bien sûr, ravivé la détermination de la délégation à lutter avec la plus grande vigueur aux côtés des responsables et des organisations communautaires afin qu’il n’y ait pas de laissés-pour-compte dans cette bataille dont la finalité est zéro transmission. Elle s’est enorgueillie des progrès et s’est dite heureuse de constater que la victoire sur le choléra à portée de main. D’ailleurs, a-t-elle précisé, le Dr. Mamadou Diallo, Représentant adjoint du Secrétaire général, Coordinateur Résident, Coordonnateur humanitaire (DSRSG/RCéHC) a l’expérience de situation similaire. Il est, selon elle, à la bonne place.

Dr Diallo justement faisait partie de la délégation de terrain aux côtés de Mme Mohammed avec entre autres, l’envoyée spéciale du Secrétaire général pour Haïti, Mme. Josette Sheeran, ainsi que la Représentante spéciale du Secrétaire général et chef de la MINIJUSTH, Mme Susan D Page. En plus des victimes de choléra, la délégation a eu à rencontrer dans son périple des autorités nationales et locales, des leaders communautaires ainsi que des représentants du corps diplomatique, des groupes religieux et de la société civile.

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