La coordination nationale des sociétaires victimes des coopératives annonce un sit-in pour le 11 mars 2014 devant les locaux du Conseil national des coopératives (CNC) pour exiger des explications sur la décision prise, le 15 octobre 2008, par le tribunal de première instance de Port-au-Prince, en faveur des sociétaires lésés. Tous ceux qui ont été de loin ou de près victimes de la faillite de ces institutions financières en 2002 sont invités à y prendre part, martèle le coordonnateur de la CONASOVIC, Rosemond Jean.
En effet, selon la décision rendue par le tribunal de première instance, le 18 octobre, l’Etat a été condamné pour passive complicité, rappelle Rosemond Jean. Le tribunal exigeait aussi le remboursement des sociétaires victimes, ajoute le coordonnateur de la CONASOVIC.
Toutefois, Rosemond Jean a tenu à préciser que ce mouvement de protestation n’engage pas le mandat de Martelly. Pour éviter de trahir son attachement au pouvoir, M. Jean a souligné que le président de la République fait œuvre qui vaille depuis son intronisation.
Cette banqueroute remonte au début de l’année 2002, « lorsqu’une série de coopératives d’épargne et de crédit avait commencé à déclarer faillite, suite à des opérations de rémunération des parts sociales allant jusqu’à 12% par mois. Les pertes étaient estimées à plus de 250 millions de dollars américains ».
