La nouvelle dimension

Haïti-Droits Humains : le Garr renouvelle son appel en solidarité aux victimes de l’arrêt 168-13

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Haïti-Droits Humains : le Garr renouvelle son appel en solidarité aux victimes de l’arrêt 168-13

Le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) renouvelle son appel en solidarité aux victimes de l’arrêt 168-13 du tribunal dominicain, qui a enlevé la nationalité à plus de 250 mille Dominicaines et Dominicains d’origine haïtienne.

Actuellement, des milliers d’enfants victimes ne sont enregistrés nulle part. Ils ne peuvent ni aller à l’école ni bénéficier des soins de santé et de divers autres service, dénonce-t-elle, dans une récente note transmise à AlterPresse.

Le 23 septembre dernier marquait le 3e anniversaire de l’arrêt TC 168-13, qualifié, par plusieurs organisations nationales et internationales, de « xénophobe, raciste et discriminatoire ».

La plateforme déplore les difficultés auxquelles sont confrontés les Dominicains d’origine étrangère pour jouir pleinement de leurs droits, en particulier, ceux liés à l’enregistrement, à une nationalité et l’accès à une identité juridique.

Il est urgent que le gouvernement dominicain reconnaisse l’existence de ces problèmes, estime-t-elle.

En dépit des certaines mesures prises, notamment la loi 169-14 et le Plan national de régularisation des étrangers (Pnre) visant à permettre aux étrangers de se mettre en règle avec la législation dominicaine, ce problème migratoire n’est pas résolu, fustige le Garr.

Les rapatriements de migrants haïtiens, qui ont débuté officiellement en juin 2015, date d’expiration du Pnre, continuent au niveau de plusieurs points frontaliers.

134 pays, avec un total de 54 mille signatures adressées, le 21 septembre 2016, au ministre dominicain de la présidence Gustavo Montalvo, avaient sollicité des mesures rapides en vue de faire face à la crise d’apatridie touchant des Dominicaines et Dominicains d’origine haïtienne, rappelle le Garr.

Il condamne l’État dominicain, qui continue, déclare-t-il, de semer la confusion autour de la situation des victimes à travers des chiffres concernant la migration.

 

Facebook Comments

A lire aussi...