Les inscriptions des partis, groupements et regroupements de partis politiques se poursuivent dans les locaux du Conseil Électoral à Pétion-ville. Pour la deuxième journée, elles étaient peu nombreuses les entités ayant fait acte de présence au CEP pour se faire enregistrer dans la perspective des prochaines élections.
Les plus connues : l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), la Fusion des Sociaux-démocrates, le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes(RDNP), la Plateforme INITE et Fanmi Lavalas, ne se sont pas encore manifestées.
Au niveau du Mouvement patriotique de l’opposition (MOPOD), la consigne est qu’aucun membre de ce regroupement ne s’engage dans le processus électoral. C’est pourquoi INITE ne s’est pas inscrit, explique Dieudonné Saincy.
Quant à la Fusion des Sociaux-démocrates et l’Organisation du peuple en lutte, ces deux entités politiques conditionnent leur engagement à la publication de la loi devant régir les élections. La dite loi doit être retournée à la chambre des députés après que le sénat l’ait approuvé avec des amendements.
Des organisations politiques, comme le Mouvement national patriotique du 28 Novembre (MNP-28) et la Plateforme Repons Peyizan, se préparent à aller s’inscrire. Mais, l’ingénieur Déjean Bélisaire (MNP-28) préfèrerait que les compétitions électorales soient dégagées des discussions entre les acteurs.
Fednel Montchéry ne pose aucune condition pour que l’entité, sous la bannière de laquelle le président de la République a été élu, s’engage dans la machine électorale. Au contraire, pour débloquer la situation, la loi électorale de 2008 devrait être reconduite, selon M. Montchéry.