Un montant d’environ 20 millions de dollars est prévu pour procéder à la fermeture de tous les camps dans le département de l’Ouest et ses environs d’ici à 2015, à en croire les responsables de la l’Organisation Internationale de la Migration.

Ce plan, déjà en cours, s’inscrit dans le cadre du Programme de relocalisation de l’OIM. Il concerne les 172 camps restants qui représentent 28 mille 134 ménages, soit plus de 100 mille personnes. Emmanuelle Deryce et Fabien Sambussy, respectivement responsable de gestion des données et  de coordination des camps à l’OIM ont aussi tenu à souligner que depuis 2010, les familles de 1500 camps ont déjà été relogées.

De son coté, le chef de mission de l’Organisation internationale de la migration, en Haïti, déclare qu’il n’existe pas un plan spécifique pour les camps dont les occupants ne voudraient pas être relogés pour une raison quelconque.

Selon Grégoire Goodstein, chef de mission de l’OIM en Haïti,  les besoins des camps sont différents. Il y a des gens qui veulent une aide durable, fait-il remarquer. 

A la faveur du Programme de relocalisation de l’OIM, 47 000 familles sur 54 000 identifiées ont été relocalisées, selon Mme. Deryce. De mars à juin 2014, ajoute-t-elle, 71 sites, dans lesquels vivaient encore des familles sous des bâches, ont été fermés. Un plan de relocalisation est en cours pour les 7 000 familles restantes dans les camps, indiquent les responsables.

L’Organisation internationale pour les migrations et le Bureau de coordination des affaires humanitaires ont tenu cette conférence de presse, ce vendredi 18 juillet, pour parler des enjeux et des problématiques relatifs à la situation dans les camps et le processus de retour des déplacés.