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Haïti-justice: la famille présidentielle attendue à la cour d’Appel

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Haïti-justice: la famille présidentielle attendue à la cour d’Appel

Le dossier de corruption présumée impliquant la famille présidentielle sera entendu à la cour d’Appel, le lundi 27 octobre prochain. Cette annonce a été faite par les avocats Newton Louis St. Juste et André Michel qui ont, depuis deux ans, soutenu des allégations de corruption à l’encontre de  la première Dame Sophia St-Rémy Martelly et son fils Olivier Martelly  pour avoir géré des fonds de l’État alors qu’ils ne sont pas comptables de deniers publics.

En effet, un arrêté du 24 janvier 2012 avait nommé Mme Martelly présidente de la Commission nationale de la lutte contre la Faim et la Malnutrition ( Colfam). Dans un second arrêté en date du 15 juin 2012, Olivier Martelly s’est vu confier la direction de la commission d’Appui à la coordination des Infrastructures de Sport et d’Accomplissement de la jeunesse haïtienne.

Le citoyen Enol Florestal, écroué au pénitencier national depuis un an, avait à  ce sujet, porté une plainte formelle contre la famille présidentielle par devant le Parquet de Port-au-Prince. Le juge d’instruction d’alors Jean Serge Joseph, en charge de ce dossier, avait pris une ordonnance demandant au président Michel Martelly de faciliter la comparution de grands fonctionnaires de l’État comme le premier ministre, Laurent Lamothe, le ministre de la Justice, Jean Renel Sanon etc.

Cette ordonnance a, selon les deux avocats, valu au juge de fortes pressions de hauts dignitaires du pouvoir exécutif ayant provoqué son décès survenu suite à  une hémorragie cérébrale. C’est pourquoi, ces avocats se disent déterminés à défendre la mémoire du juge Joseph lors de ce procès à la cour d’Appel.

Le Sénat de la République avait, dans le cadre de cette affaire, produit une résolution demandant la mise en accusation du président Michel Martelly, du Premier ministre Laurent Lamothe et du ministre de la Justice, Jean Renel Sanon. Bien que cette resolution fût rejetée par la chambre Basse, d’autres institutions républicaines, comme le CSPJ, ont entamé une enquête visant à élucider les circonstances de la mort Me Jean Serge Joseph.

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