Le Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique(MOPOD) accuse l’administration Martelly – Lamothe d’avoir armé ses partisans pour affronter les manifestations anti-gouvernementales organisées à Port-au-Prince et au Cap-Haitien, le 18 novembre 2013.
MOPOD s’en prend aussi à une partie de la Police Nationale d’Haïti qui, dit-il, est de mèche avec les groupes qui affrontaient les opposants au pouvoir central.
Turneb Delpé condamne l’utilisation d’armes de guerre et de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plus de 50 personnes sont arrêtées après 6 heures du soir, regrette le leader du PNDPH, qui déplore 6 blessés au Cap-Haitien.
En réaction, MOPOD mobilisera plus d’un million de personnes, annonce Turneb Delpé pour délégitimer totalement le « pouvoir TET KALE Martelly-Lamothe » devant l’opinion publique nationale et internationale.
Le sénateur Moise Jean-Charles s’élève lui aussi contre les actes de représailles perpétrés dans les quartiers populaires. La police a procédé à des arrestations au-delà de 23 heures, selon le parlementaire qui appelle au renforcement de la mobilisation, notamment le 29 novembre aux abords de l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince.