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Haïti : les élections entre vouloir et pouvoir

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Haïti : les élections entre vouloir et pouvoir

Me. Reynold Georges s’est montré défavorable à la tenue du scrutin, cette année. Le colonel Himmler Rébu croit, de son coté, qu’il faut arriver aux élections, mais en évitant le piège tendu par l’article 12 de l’accord d’El Rancho.

Me. Reynold Georges se dit contre l’organisation des élections, cette année, parce que pour les réaliser il nous faudra dépenser 42 millions de dollars américains. En moins d’une année, renchérit-il, il en faudra autant pour d’autres élections.  Le dirigeant de  l’Alliance pour la Libération et l’Avancement d’Haïti demande pitié pour le pays qui, dit-il, est à court de ressources financières.

Par ailleurs, Me. Georges tient le pouvoir législatif pour responsable de la non-tenue des élections pour avoir failli à sa mission de contrôle de l’Exécutif.  

Pour sa part, le Colonel Rébu croit que l’administration Martelly/Lamothe n’a d’autre voie que celle d’organiser des élections. Toutefois, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique appelle à la prudence. M. Rébu dit avoir appris par le biais des médias que le gouvernement déploie des efforts en vue de trouver un accord pour l’application de l’article 12 de l’accord d’El Rancho. Selon le Colonel Himmler Rébu, c’est une alternative suicidaire. Même la tentative d’utiliser l’article 12 de l’accord constitue un danger pour Michel Martelly, souligne le ministre.

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