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Haïti-politique: la société civile accuse les trois pouvoirs

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Haïti-politique: la société civile accuse les trois pouvoirs

De nombreuses organisations de la société civile appellent à la tenue des négociations en lieu et place des consultations jugées dilatoires entamées par l’Exécutif. Le Législatif et le Judicaire sont aussi blâmés

Le coordonnateur de l’Initiative de la Société civile (ISC), Rosny Desroches, estime inquiétant le comportement des trois pouvoirs. Les consultations entamées par la Présidence, croit-il, constituent une manœuvre pour éviter les négociations qui, selon lui, sont susceptibles de désamorcer la crise.

A cet effet, M. Desroches dit déceler, dans le comportement du Chef de l’Etat, la volonté de diriger le pays par décret à partir du deuxième lundi de janvier 2015, date à laquelle le Sénat de la République se verra amputé d’un autre tiers de ses membres. Le coordonnateur de L’ISC, s’inscrivant dans la logique de la permanence du Sénat, estime que ce dernier ne saurait être caduc.

M. Desroches s’en prend aussi au Parlement. Il fustige le comportement de certains élus qui rejettent la voie des négociations au profit de la confrontation. Il en veut pour preuve les manifestations des rues visant à renverser le régime Martelly auquel s’attachent pourtant d’autres parlementaires.

Le Judiciaire, selon lui, envenime la crise notamment par des mesures inconstitutionnelles. Le CSPJ est, pour M. Desroches, un exemple patent de cette anomalie. Certains membres de ladite institution ne cessent de dénoncer, à ce titre, sa vassalisation par l’Exécutif.

M. Desroches croit que si les acteurs politiques n’empruntent pas la voie des négociations, la situation pourrait être catastrophique pour tous.  Quand les trois pouvoirs de l’État échouent à la mission que leur a confiée le peuple, ce dernier, conclut-il en guise d’avertissement, peut, à bon droit, reprendre sa souveraineté.

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