A l’initiative du ministère à la condition féminine et aux droits de la femme et grâce aux supports économiques et techniques de l’ONU-Femmes, une séance de travail s’est tenue, le jeudi 3 juillet 2014, à Port-au-Prince, entre divers organismes travaillant avec les femmes. L’objectif : finaliser le rapport qui doit être soumis au comité de la Convention pour l’Élimination des Discriminations contre les Femmes durant ce mois de juillet.
La lutte contre toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes s’est soldée par de bons résultats. C’est en substance la teneur du rapport de la Convention pour l’Élimination des Discriminations contre les Femmes (CEDEF). Selon la ministre Yanick Mezil, c’est le fruit de la bonne volonté de l’administration Martelly / Lamothe à offrir aux femmes une place de choix dans la société.
Ce rapport, qui doit être soumis durant le mois de juillet aux responsables de la CEDEF, a été présenté au jugement des représentants de plusieurs organisations travaillant avec les femmes lors d’un atelier tenu, le jeudi 3 juillet 2014, à Port-au-Prince, selon Magloire Adeline Chancy, ex-ministre à la condition féminine. C’est elle aussi la rédactrice du rapport.
En exigeant des pays signataires de la Convention pour l’Élimination des Discriminations contre les Femmes un rapport tous les quatre ans, l’ONU-Femmes entend les motiver à atteindre l’un des objectifs du millénaire, à savoir l’équité de genre. Jean Claude Muenda est le représentant de l’ONU-Femmes en Haïti.
Rappelons que c’est en 1981 que 200 pays, parmi lesquels Haïti, ont signé la Convention pour l’Élimination des Discriminations contre les Femmes.
