L’Association nationale des formateurs professionnels et techniques (ANFPROTECH) annonce des mouvements de revendication pour exiger le respect de tous les engagements pris par l’Institut national de Formation professionnelle. A partir de 5 novembre 2014, un sit-in se tiendra devant les locaux du bâtiment logeant l’INFP.
Vu que les autorités n’ont pas daigné honorer leurs engagements concernant l’ajustement des salaires, plusieurs institutions de formation professionnelle et technique du secteur public sont dysfonctionnelles depuis six mois, note l’ANFPROTECH.
En guise de satisfaire les revendications salariales des formateurs, les responsables de l’INFP préfèrent brandir des menaces de transfert et de révocation à l’encontre des protestataires, rapporte le coordonnateur d’ANAFPROTECH, Ariste Wid-Pierre. Ce dernier croit que cette stratégie n’aidera pas à résoudre le problème.
Par ailleurs, les formateurs présents à cette conférence déplorent le manque d’intérêt de l’Etat pour la formation professionnelle. C’est, croient-ils, un secteur marginalisé. En outre, ils signalent l’indigence des établissements de formation professionnelle fonctionnant sans matériel. Il n’existe toujours pas un programme national de formation professionnelle. Les professeurs préparent, à leur manière, les syllabus, confient les intervenants à cette conférence de presse qui s’est tenue, le 4 novembre, au local de l’école J.B Damier.
Notons que des engagements ont été pris par le Ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle (MENFP) pour ajuster les salaires des enseignants du secteur public. Les formateurs professionnels et techniques n’ont encore rien reçu.
Photo: Lesly Dorcin
