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Il faut le dire : Lucman Delille a péché

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Il faut le dire : Lucman Delille a péché

Assez souvent, on pèche par ignorance. Donc, il faut mettre sur le compte de l’ignorance cette erreur grave commise par le Commissaire du gouvernement, Lucman Dellile. Lundi, l’homme de loi, dont la mission est de défendre la société, annonce publiquement que des mineures ont été appréhendées dans un club à Pétion-ville où, apparemment, elles se seraient livrées à des débauches sexuelles.

Sans réserve aucune, il a condamné devant la presse parlée, écrite et télévisée, ces actes immoraux de la part de jeunes filles de moins de 18 ans. Me. Dellile n’a pas manqué de blâmer ces mères qui utilisent leurs propres fillettes dans l’industrie du sexe afin de subvenir à leurs besoins primaires. Tout à fait immoral et condamnable ! Mais, de l’avis de plus d’un, et pas des moindres, des défenseurs des droits des enfants, Me. Lucman Dellile ne devrait pas citer en public les noms des mineures incriminées. Dorénavant, ces dernières sont ciblées dans leurs zones respectives et rendues vulnérables à toute sorte de traitement stigmatisant.

La Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée d’ailleurs par Haïti, garantit l’anonymat de tout mineur qui serait victime, ou impliqué dans des actes immoraux. A titre d’exemple, on ne peut révéler en public l’identité d’un enfant qui a été violé ou, qui a participé, pour une raison ou une autre, à une activité de débauche sexuelle. Les mineurs ne sont jamais consentants et ne peuvent en aucun cas être incriminés. Il faut le dire, le répéter à l’attention de tous ceux-là qui l’ignorent.

CR, signal FM

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