La nouvelle dimension

« Il faut le dire »: nos routes tuent par la négligence des chauffeurs

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« Il faut le dire »: nos routes tuent par la négligence des chauffeurs

L’accident survenu, le vendredi 25 janvier 2013 aux environs de 6 heures du soir, dans la première section communale de Dessalines, où un autobus, en provenance de Bainet, roulant à vive allure, a chaviré dans un canal causant la mort d’au moins 20 personnes, nous donne l’occasion de mesurer le degré de malveillance de certains chauffeurs.

Ce drame vient également agiter à nouveau le débat sur la sécurité routière. A l’exception de quelques tronçons reliant les villes du Nord et du Nord-est entre elles, Port-au-Prince et Plateau central, les normes standard de sécurité ne sont pas respectées sur la grande majorité des circuits du réseau routier national. Absence de panneaux indiquant la vitesse limite, alors que dans certaines zones les virages comportent des risques énormes par manque de visibilité et d’éclairage.

N’en parlons pas des routes en terre battue et en dent de scie reliant Fonds-Parisien, Fonds-Verettes et Thiotte en passant par les falaises de César où aucun agent du service de la circulation n’est présent pour contrôler le surcharge des véhicules de transport en commun, comme cela se fait à travers le pays.

Il n’existe pas de statistiques fiables sur le nombre d’accidents de la route et les pertes en vies humaines enregistrées à travers le pays, chaque année. De toute évidence, le nombre de tués est en hausse. Pas moins d’une dizaine d’accidents ont été enregistrés dans le pays de décembre 2012 à janvier 2013, alors que les campagnes de sensibilisation ciblant les conducteurs d’automobiles s’intensifient.

CR, Signal FM

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