La nouvelle dimension

Je ne me laisserai pas intimider, dit Godson Orélus

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Je ne me laisserai pas intimider, dit Godson Orélus


Dans un entretien accordé au quotidien «  Le Nouvelliste », le directeur général de la police nationale, Godson Orélus, répond aux attaques lancées contre lui et l’institution qu’il dirige. Selon lui, ses adversaires cherchent à ternir son image compte tenu qu’il est en fin de mandat. Cependant, rétorque-t-il : « Je ne me laisserai pas intimider ».

Le titulaire de la PNH fait le point, d’entrée de jeu, sur les accusations selon lesquelles il favoriserait des policiers au détriment d’autres dans l’obtention des grades. Selon  M. Aurelus, il n’a fait que permettre à des policiers, agents IV depuis huit ans,  de  devenir inspecteur de police sans avoir à  participe au concours d’amission prévu à cet effet. Il estime que ces policiers ont été victimes d’injustice car ils devraient longtemps être habilités à participer au concours pour l’obtention de grades supérieurs. 

Cette décision, reconnait le DG de la PNH, ne s’appuie pas sur le cadre légal régissant le fonctionnement de l’institution. Elle a été prise, selon lui, en conformité au plan de carrière qu’il avait élaboré pour les agents des forces de l’ordre. L’objectif poursuivi dans cette démarche, précise-t-il, est de soulager les frustrations de nombre de policiers. Pourtant, déplore-t-il, ce sont les potentiels bénéficiaires de cette décision qui se sont soulevés contre lui.

M. Orélus vient également à la rescousse des policiers, sévèrement critiqués par l’opposition pour  leur comportement lors de la manifestation du 17 octobre dernier. Selon le DG, les incidents survenus lors de cette manifestation sont dus au refus des manifestants d’obtempérer aux ordres de la PNH. Celle-ci avait décidé unilatéralement de modifier le parcours de la manifestation  puisqu’elle ne pouvait joindre les responsables pour discuter de cette décision.

 Il a été décidé, raconte M. Orélus, que la manifestation n’atteindrait pas la commune de Pétion ville, le point d’arrivée prévu initialement par les organisateurs. Car, argumente-t-il, la veille, certaines personnes ont explicitement, dans les médias, lancé un appel à  la violence contre la dite commune. Aussi, poursuit-il, les manifestants, dans leur entêtement de suivre le parcours initial, se sont heurtés aux agents des forces de l’ordre qui les ont dispersés à  coups de gaz lacrymogènes notamment.

Photo: Lesly Dorcin

Facebook Comments

A lire aussi...