La Cour supérieur des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) lave le directeur général du Conseil national des télécommunications (CONATEL) de tout soupçon de corruption. Un audit du tribunal administratif révÚle que M. Guillaume a fait une gestion saine du CONATEL.
La CSC/CA rejette ainsi les accusations de la Commission Travaux publics, transports, communication et énergie du Sénat de la République selon lesquelles Jean Marie Guillaume aurait utilisé en dehors de la loi plus de 30 millions de dollars des fonds collectés des appels internationaux entrants pour le compte du programme PSUGO.
Jean-Marie Guillaume, qui salue ce rapport dâaudit, dĂ©clare que dĂ©sormais le dossier de corruption est fermĂ© et que le cap est mis sur la poursuite des objectifs de lâinstance de contrĂŽle du systĂšme des tĂ©lĂ©communications haĂŻtien.
Parmi les perspectives annoncĂ©es, la portabilitĂ© des numĂ©ros, lâagenda de transition de lâanalogie au numĂ©rique et lâĂ©valuation du niveau de radiation des antennes dont certaines sont Ă©rigĂ©es sur les toits de maisons habitĂ©es.