La nouvelle dimension

L’administration Martelly – Lamothe vue par Evans Paul et Youri Latortue

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L’administration Martelly – Lamothe vue par Evans Paul et Youri Latortue

Ce 14 mai ramène le 2e anniversaire de la prise du pouvoir de Michel Martelly, qui entreprend, ainsi que le premier ministre Laurent Lamothe, une série de voyage en province depuis plus d’une semaine, pour attirer l’attention sur divers projets en cours d’exécution et anticiper les critiques relatives à l’atterrissage des actions gouvernementales. Parallèlement, des éléments de la classe politique ne restent indifférents par rapport à la façon dont l’Etat est géré au cours des deux dernières années.

La gestion gouvernementale était caractérisée par un manque de cohésion, selon l’ancien maire de Port-au-Prince et leader politique, Evans Paul, qui reconnait malgré tout que le président de la République a de la volonté.

Le fait que les objectifs ne sont pas définis cache la vision d’une gestion rationnelle de l’Etat par l’équipe en place, estime le responsable politique, admettant que les promesses de campagne restent au stade de discours.

Le leader de Haïti en Action et conseiller politique du président Michel Martelly, Youri Latortue, est moins catégorique. Des actions concrètes ont été posées au niveau macro-économique, selon l’ancien sénateur de la République, qui salue les investissements dans le domaine de l’hôtellerie et de l’éducation. Celle-ci doit-être systématisée et conforme aux prescrits constitutionnels, soutient M. Latortue, encourageant le parlement à voter la loi sur le Fonds National de l’Education en vue de doter le programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire d’un cadre légal.

Toutefois, Youri Latortue regrette que l’Administration de Michel Martelly n’ait pas démarré avec une approche d’ouverture et de concertation avec partis politiques à l’instar de celle de René Préval en 2006. Une telle politique garantirait la stabilité. Aussi, la vision critique de la classe politique contribuerait-elle à enrichir celle du régime, argumente l’ex-élu du département de l’Artibonite.

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