La nouvelle dimension

l’ONU a tenté d’évacuer le président René Préval en novembre 2010

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

l’ONU a tenté d’évacuer le président René Préval en novembre 2010

Edmond Mulet, ancien chef de la mission de l’ONU en Haïti, nie les déclarations faites par l’ancien président René Préval rapportées dans le documentaire « Assistance Fatale » de Raoul Peck.

René Préval, a déclaré que l’Organisation des Nations Unies a essayé de le faire partir avant la fin de son mandat.

Dans le documentaire récemment sorti, il a indiqué que l’ancien chef de la mission de l’ONU en Haïti l’a appelé le jour des élections, pour lui proposer un appui international afin de quitter le pays face à l’aggravation des “problèmes politiques”.

“J’ai reçu un appel téléphonique de M. Mulet, qui était le chef de la MINUSTAH, en disant: M. le Président, il s’agit d’un problème politique. Nous avons besoin de vous mettre dans un avion et vous évacuer. J’ai répondu :«venez me chercher au palais avec votre avion, menottez-moi, et tout le monde verra que c’est un enlèvement».

L’ONU est en Haïti depuis tantôt neuf ans dans le cadre d’une mission de stabilisation pour promouvoir la démocratie, renforcer les institutions haïtiennes et protéger les droits de l’homme. Elle a supporté les élections de 2010, avec les bailleurs de fonds internationaux, y compris les Etats-Unis et le Canada, 10 mois après un séisme qui a fait 1,5 million de sinistrés.

À l’époque, M. Mulet a déclaré que l’élection était importante pour créer la stabilité politique ainsi que pour lancer la reconstruction du pays. L’élection avait déjà été retardée en Février 2009 en raison des problèmes politiques occasionnés par l’inaction de René Préval. Ajouter à cette crise, l’épidémie du choléra dont le contingent népalais de la MINUSTAH est montré du doigt pour avoir introduit dans le pays le microbe de cette maladie meurtrière.

Facebook Comments

A lire aussi...