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L’opposition appelle à de nouvelles manifestations

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L’opposition appelle à de nouvelles manifestations

La table de l’opposition démocratique du Groupe des 8 candidats à la présidence compte poursuivre, du jeudi 4 au dimanche 7 février 2016, leur série de manifestations dans les rues de la capitale Port-au-Prince contre le chef de l’Etat Michel Martelly.

La mobilisation entend réclamer la libération des prisonniers politiques et le départ du président Michel Martelly dont le mandat arrive à terme le 7 février prochain.

Elle projette de se rendre devant le parlement pour lancer une mise en garde aux parlementaires en vue de la prise en compte des revendications de la population.

Les organisateurs appellent à barrer la route aux sénateurs et députés du Parti haïtien tèt kale (PHTK) qui veulent opérer un coup d’état électoral.

Ils dénoncent également les démarches actuelles du parlement qui négocie avec le président en vue d’imposer à la nation un Premier ministre, après l’échéance constitutionnelle du 7 février.

Très attachés à la position du G8, ils se disent étonnés d’apprendre que des parlementaires issus des élections frauduleuses des 9 août et 25 octobre participent à ces démarches.

« Nous sommes partisans d’un président issu de la cour de cassation et d’un premier ministre qui sera issu du secteur politique », martèle le porte-parole du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (MOPOD), Serge Jean-Louis.

Il critique l’attitude du président qui, en fin de règne, a décidé de faire appel à l’Organisation des Etats américains (OEA) pour jouer le rôle d’intermédiaire dans la crise actuelle.

Il proteste contre la présence de l’OEA en Haïti, qui a, selon lui, manigancé cette crise avec le Core Group (groupe des pays et institutions donateurs d’Haïti), allié de Martelly.

Arrivée à Port-au-Prince, le dimanche 31 janvier 2016, la délégation de l’OEA aura des échanges avec l’exécutif et des représentants des différents secteurs politiques, entre autres, en vue de trouver une solution susceptible de faciliter l’achèvement du processus électoral.

D’aucuns soulignent la nécessité de trouver une solution inter-haïtienne à la crise.

Le coordonnateur de la Force patriotique pour le respect de la constitution (FOPARC), Biron Odigé, s’élève contre toute tentative de l’exécutif de se maintenir au pouvoir à travers la désignation d’un proche comme premier ministre.

Il encourage les partisans et sympathisants de l’opposition à organiser des veillées patriotiques pour contrôler leurs quartiers.

 

Un calendrier de sortie de crise est actuellement à l’étude au parlement pour permettre au chef de l’Etat de laisser le pouvoir le 7 février.

Des mobilisations anti-gouvernementales de l’opposition ont eu lieu dans les rues de la capitale, les 29 et 30 janvier 2016, pour exiger la mise en place d’un gouvernement de transition comme le propose le G8.

Source : AlterPresse

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