Réaction de l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH) à la décision du ministère de l’éducation nationale de ne plus consentir des débours pour payer les surveillants et les correcteurs lors des examens de l’Etat. Sans contester la justesse de la décision, le coordonnateur de l’UNNOH, Josué Mérilien, sollicite une gratification.
Le syndicaliste appelle à l’application de la grille salariale réclamée dans l’accord du 13 mai 2014 prévoyant le paiement graduel de 50 mille gourdes aux enseignants. Avec ce salaire, a indiqué M. Mérilien, les enseignants auront un niveau de vie acceptable et n’auront plus besoin de frais pour surveiller les examens et corriger les copies.
M. Mérilien dit, toutefois, avoir contacté, à ce sujet ,le titulaire du MENFP qui a rassuré qu’une gratification est bel et bien prévu pour les surveillants et correcteurs et que ceux-ci doivent, cependant, faire partie du système.