La nouvelle dimension

La commission n’a fait que réécrire l’Accord d’El Rancho

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La commission n’a fait que réécrire l’Accord d’El Rancho


Le rapport de la Commission consultative présidentielle est une réécriture actualisée de l’accord d’El Rancho avec une vision réductionniste, affirme un membre de la Commission de suivi de l’Accord d’El Rancho,  Me. Osner Févry.  Selon le juriste, les quatre recommandations des commissaires ne sont qu’un résumé des 42 points de l’accord d’El Rancho.

En effet, la Commission consultative, chargée de faire des recommandations au président de la République sur la crise politique, a remis son rapport, le mardi 9 décembre 2014, lors d’une cérémonie officielle au palais national. Exprimant sa satisfaction pour le travail accompli par cette entité, le président Michel Martelly annonce qu’il se prononce, vendredi, sur le rapport de la Commission consultative recommandant, entre autres, la démission du Premier Ministre et du Président du CSPJ. « Aucun sacrifice n’est trop grand », a déclaré le chef de l’Etat.

Les commissaires, qui exigent le renvoi du CEP, réclament aussi, dans le chapitre des mesures d’apaisement,  la libération des opposants qui sont, aujourd’hui, considérés comme des prisonniers politiques.

Me. Févry estime que le rapport de la commission consultative présidentielle dénigre l’accord d’El Rancho qui, rappelle l’homme de loi, avait prévu le départ progressif de la MINUSTAH. Selon le juriste, l’accord avait des provisions révolutionnaires qui embarrassaient certaines  personnalités de la communauté internationale. Il s’agit, poursuit le politologue, d’une récupération idéologique par les « vrais maitres d’Haïti » qui n’étaient pas présents à El Rancho lors du dialogue politique et institutionnel inter-haïtien. A travers le rapport de la commission consultative présidentielle, ceux qui sont considérés par Me. Févry comme les vrais maitres d’Haiti, ont pu évacuer les points qui fâchent dans l’accord  qui a été signé le 14 mars.

Selon Me. Osner Févry, le rapport de la Commission consultative présidentielle qui, selon lui,  est une version réductionniste  de l’Accord d’El Rancho, prépare une plateforme d’une gouvernance de demain qui remplacera Lamothe ainsi que Martelly. Les Dessaliniens n’auront rien comme ce fut le cas en 2004, prédit Me. Févry.

Pour sa part, Wencesclas Lambert promet que le Groupe des 5 sénateurs pro-gouvernementaux dit « G5 » promet d’empêcher l’accession de toute autre personne à la tête de la primature. « Laurent Lamothe est la garantie du président de la République, Michel Martelly », confie le parlementaire.

Photo: Lesly Dorcin

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