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La hausse des prix des produits alimentaires continue jusqu’en 2015

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La hausse des prix des produits alimentaires continue jusqu’en 2015

Une augmentation continue des prix des produits alimentaires pourrait être enregistrée, jusqu’en décembre 2015, sur les différents marchés nationaux, indique un bulletin de la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (CNSA), consulté par l’agence en ligne AlterPresse.

 

Cette augmentation aurait même cours au-delà du mois de décembre 2015, pour atteindre des niveaux allant de 10 à 20 pour cent pour les céréales et les légumineuses, par rapport au mois de juin 2015, prévient la CNSA.

Les prix des produits importés qui, jusqu’à date (septembre 2015), conservent une certaine stabilité, pourraient également connaître une hausse, suite à la dépréciation de la gourde et à la hausse des prix des céréales sur le marché mondial.

Depuis plusieurs mois, en Haïti, le taux de change dépasse les 50.00 gourdes pour un dollar américain sur le marché national.

Une flambée des prix des produits de première nécessité, due à cette dépréciation de la gourde, frappe toutes les couches, sur le marché haïtien, depuis juin 2015.

La rentrée des classes face à l’insécurité alimentaire

Suite à la baisse de leurs revenus et, donc, de leur pouvoir d’achat, un nombre élevé de parents pauvres peut ne pas être en mesure d’envoyer leurs enfants à l’école, à l’occasion de la rentrée académique du lundi 7 septembre 2015, notamment dans les zones les plus affectées par la sécheresse, met en garde la Cnsa.

La rentrée scolaire occasionne de grandes dépenses pour les parents, dont les enfants fréquentent le plus souvent des écoles privées, analyse la Coordination nationale de la sécurité alimentaire, soulignant combien ces familles font face à un dilemme entre maintenir leurs enfants à l’école et garantir leur sécurité alimentaire.

Face au manque de moyens pour satisfaire leurs besoins alimentaires, beaucoup de ménages, à conditions socio-économiques précaires, pourraient essayer d’entreprendre de nouvelles activités et intensifier celles déjà en cours, anticipe la Cnsa.

Un peu partout à travers le pays, beaucoup plus de femmes risquent de s’engager dans le petit commerce, en vue de générer des revenus qui ne leur permettraient pas, malheureusement, de combler le déficit alimentaire, lit-on dans le bulletin.

Des ménages dans la péninsule du Sud, le Nord-Ouest, le haut Artibonite et le Nord-Est seraient contraints de vendre des biens productifs, comme des outils ou des animaux reproducteurs, pour pouvoir se nourrir.

Les animaux n’auront probablement pas assez de fourrage pour se nourrir dans certaines zones, entre août et décembre 2015, avertit la Coordination nationale de la sécurité alimentaire.

La persistance de la sécheresse, qui serait à l’origine de cette situation compliquée, entraînera également un manque d’eau pour l’abreuvage du bétail, estime-t-elle.

Source: AlterPresse

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