La nouvelle dimension

La lettre du sénat n’est qu’une lettre, lâche M. Hériveaux

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La lettre du sénat n’est qu’une lettre, lâche M. Hériveaux


« Ce n’est pas une résolution du sénat de la République. Ce n’est qu’une lettre et, en tant que telle, elle n’engage pas le Grand Corps ». Voilà comment a réagi le ministre de la Communication, Rudy Hériveaux, à la lettre que le président du sénat, Simon Dieuseul Desras, a adressée au président de la République pour proposer officiellement  la formation d’un CEP sur la base de l’article 289 de la Constitution et la poursuite du dialogue institutionnel.

Il n’en est pas question, selon le ministre. Par le biais du sénateur Steven Benoit dûment mandaté, M. Desras a signé l’Accord de El Rancho. Par conséquent, poursuit M. Hériveaux, le président du sénat est lié par le document.

En outre, M. Hériveaux rappelle que le CT-CEP n’est pas né d’un coup de foudre. « Cette structure électorale, devenue aujourd’hui CEP, est le fruit de plusieurs mois de longues et laborieuses discussions », tempête le ministre. M. Hériveaux juge inapproprié et inacceptable l’appel au dialogue lancé par le président du sénat pour la mise en place d’un autre CEP.  «  Combien faudra-t-il d’accords, de compromis, de discussions,  de consensus pour que M. Desras se décide enfin à respecter la parole donnée. »

Par ailleurs, le ministre de la Communication a appelé à la suspension de la politique d’anthropophage dont sont victimes les nouvelles recrues du gouvernement remanié. « On veut les renvoyer alors qu’ils n’ont même pas le temps de prouver de  quoi elles sont capables. », déplore M. Hériveaux.  Or c’est M. Desras, de concert avec le chef de l’Etat, à travers un accord, qui leur a confié le travail, martèle le ministre de la Communication.    

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