La nouvelle dimension

La loi électorale n’est pas un instrument de négociation politique, selon Desras

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La loi électorale n’est pas un instrument de négociation politique, selon Desras

Un sénateur proche de l’Exécutif, Wencesclas Lambert, pose un ultimatum de 15 jours au Groupe des 6 sénateurs de l’opposition pour faciliter le vote des amendements à la loi électorale, sinon le parlementaire, membre du Groupe des 5, menace de démissionner.

Selon M. Lambert, la démission en bloc des 5 sénateurs  servira à donner plus de moyens au président Martelly pour l’organisation des élections. A l’expiration de cet ultimatum, si rien n’est fait, le pays connaîtra une manifestation politique, clame le sénateur du Sud-est qui croit qu’après les nombreuses concessions faites par Michel Martelly, c’est au tour du sénat d’en consentir pour désamorcer la crise.

Pour sa part, le sénateur François Lucas St-Vil, pourtant proche de l’Exécutif, revendique son droit d’achever le mandat qui lui a été confié. Le parlementaire se dit prêt à prendre toutes les décisions nécessaires à l’exception de celle de démissionner.

Cette démission en bloc, annoncée par Edwin Zenny et Wencesclas Lambert, est un projet du chef de l’Etat qui veut diriger par décret, selon François Anick Joseph. En outre, l’élu de l’Artibonite croit que l’abdication des parlementaires aura été un acte bien rémunéré. Les sénateurs du Groupe des 5 auraient déjà négocié le prix de leur prochaine démission, rapporte  François Anick Joseph. 

De son côté, le président du sénat demande aux prochains démissionnaires de se ressaisir.  Par ailleurs, Simon Dieuseul Desras appelle le Groupe des 6 sénateurs à ne pas utiliser  la loi électorale comme un instrument de négociation politique. Le président du sénat croit qu’il est encore possible d’organiser des élections. Le principe selon lequel le document électoral doit être disponible environ cinq à six mois avant la date des élections est un faux problème, selon M. Desras.

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