La Minustah s’attend à ce que les principaux acteurs haïtiens poursuivent le processus de dialogue en vue d’un consensus sur les élections qui doivent avoir lieu en Haïti. La chef de la mission onusienne présente sur le territoire haïtien depuis 2004, Sandra Honoré, appelle le président de la République, celui de l’Assemblée Nationale, le premier ministre, les leaders de l’opposition et de la Société Civile à s’évertuer à trouver l’entente indispensable au maintien de la stabilité et à la sauvegarde des acquis démocratiques.

« (…) j’appelle tous les acteurs à continuer le dialogue afin de s’assurer que le processus démocratique se poursuit et que la continuité des institutions est assurée dans l’intérêt de tous les acteurs et tout particulièrement dans l’intérêt du peuple haïtien », a déclaré vendredi Sandra Honoré, qui est à peine revenue d’une réunion du Conseil de Sécurité où il a présenté son dernier rapport pour Haïti.

« (…) le consensus entre les Haïtiens est un facteur indispensable pour apporter des réponses concrètes face aux nombreux défis qu’il reste à surmonter, et pour permettre à Haïti de sortir de la crise institutionnelle cyclique qui caractérise le pays et qui l’a souvent paralysé », a-t-elle enchainé.

Sandra Honoré a expliqué que « dans le cadre du plan de consolidation, la composante militaire a déjà été reconfigurée en cinq pôles de sécurité. Les unités de police constituées (FPU) ont été redéployées, en appui à la PNH, pour couvrir le plus de territoire possible et éviter tout vide sécuritaire ».

Par ailleurs, elle a annoncé que la réduction des effectifs de la Minustah envisagée par le Conseil de Sécurité « va de pair avec le processus de stabilisation dans le pays ».