La nouvelle dimension

La négligence extrême des autorités haïtiennes

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La négligence extrême des autorités haïtiennes

A quelques centaines de mètres de « Ti mouillage », une plage encore fréquentée par les rares touristes qui visitent les plus belles communes du Sud-est, une bonne partie de la chaussée est éventrée par les eaux de ruissellement et les vagues d’une mer déchainée. Cela remonte à l’année dernière, pendant le passage de la tempête tropicale Sandy qui avait occasionné des dégâts dans plusieurs communes dudit département dont Jacmel considéré comme le pôle touristique d’Haiti. A chaque averse, ce tronçon de route se détériore davantage, au risque de s’effondrer dans les prochains mois.

Déjà, à ce niveau, la circulation automobile devient très difficile, voire dangereuse pour des véhicules de transport en commun qui voyagent la nuit. Aucun panneau fluorescent n’est placé dans les environs pour appeler les chauffeurs à la prudence. Conducteurs d’automobiles et passagers roulent à leur propre risque.

Au fait, les kilomètres de route bornant la côte Sud-est, entre Cayes-Jacmel et Marigot, se trouvent dans une situation de dégradation inquiétante. Il suffit d’observer l’érosion avancé des mornes en proie à un déboisement massif et continu pour en tirer cette conclusion. Il ne reste pratiquement que la roche mère. Non loin de là, les plages sont recouvertes de boue ajoutée aux débris en plastique qui polluent le milieu marin.

Des leaders communautaires, regroupés au sein de l’Union Cayes-Jacmel/Marigot pour la protection de la Biodiversité (L’UCMPB) à l’initiative de Panos Caraïbes et de la Fondation Macarthur, tirent la sonnette d’alarme face aux menaces qui planent sur les deux plus belles communes du Sud-est. « Rien de concret n’a été fait depuis le passage du cyclone Sandy pour protéger l’environnement et réhabiliter les infrastructures routières notamment», déplorent-ils critiquant ainsi la « négligence extrême des autorités concernées ».

A l’approche de la saison des intempéries qui s’annonce plus sévère cette année, ils appellent le gouvernement à intervenir d’urgence au niveau des rivières et des ravins qui, généralement, participent à la destruction des jardins et occasionnent des pertes en vies humaines, faute de curage et de gabionnage.

CR//

Photo:
Wildor Saintus

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