Diverses organisations de défense des droits humains ont partagé, ce 1er mars, leur point de vue sur la recrudescence inquiétante des cas d’insécurité dans le pays. Selon la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (POHDH) et l’Institut Mobile d’Education Démocratique (IMED), le banditisme est symptomatique d’un ensemble de problèmes…
L’impunité, le nombre de policiers affectés à la protection d’une seule personne (ministre ou secrétaire d’Etat) et la circulation d’armes à feu depuis la démobilisation des Forces armées d’Haïti (FADH). Voilà des éléments que le responsable de la POHDH, Anthonald Mortimé pointe du doigt pour tenter de comprendre le phénomène de l’insécurité.
En outre, M. Mortimé reproche aux responsables des banques leur insouciance pour l’insécurité de leurs clients.
Pour sa part, Kettly Julien, de l’IMED, a relevé les zones dans lesquelles prévaut l’insécurité.
A Cité Soleil, Mme. Julien informe que plusieurs gangs s’affrontent, et du côté de la Grande Rivière du Nord, deux candidats à la députation en conflit lâchent leurs partisans dans les rues pour se battre. Il en résulte deux morts, a fait savoir Kettly Julien qui appelle la justice et la police à assumer leurs responsabilités dans ce dossier.