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La Primature condamne l’agression contre le directeur général de l’ONA

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La Primature condamne l’agression contre le directeur général de l’ONA

Dans une note acheminée à la presse, le secrétariat général de la Primature a dénoncé énergiquement l’agression perpétrée contre le directeur général de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA), le lundi 29 avril 2013, dans l’enceinte du palais législatif, au terme de son audition au sénat par la Commission des affaires sociales. Bernard Degraff avait été convoqué pour s’expliquer sur de nombreux cas de corruption, de licenciement abusif, et de violation de la loi organique de l’institution.

Plusieurs employés de l’ONA qui auraient été récemment licenciés s’étaient rassemblés dans l’enceinte du parlement attendant le passage de M. Degraff pour se venger des préjudices endurés. Le directeur général de cet organisme de l’état a été injurié, humilié, bousculé et frappé par des gens en colère en présence de plusieurs agents de sécurité du palais législatif.

Le secrétariat de la Primature dénonce cet acte violent contre un dignitaire de l’état et demande aux présidents des deux chambres du parlement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour « assurer la sécurité et le respect de l’intégrité physique de tout fonctionnaire ou membre du gouvernement qui se présente au palais législatif». Il appelle également le pouvoir législatif à sanctionner les responsables de cette agression.

Un incident qualifié de grave par le président de l’Assemblée nationale qui doit discuter avec le président de la chambre basse Jean Tolbert Alexis autour des dispositions à adopter n’écartant pas des sanctions contre ceux-là qui étaient en charge de la sécurité lundi au parlement.

« Ce qui s’est passé est inacceptable et pourrait avoir de graves conséquences sur le fonctionnement du parlement. Les agents de sécurité fautifs seront sanctionnés jusqu’à la dernière rigueur », a martelé le sénateur Dieuseul Simon Desras craignant que des officiels du gouvernement exploitent cet incident pour justifier leur refus de descendre au sénat ou à la chambre basse en cas de convocation.

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