La nouvelle dimension

Lancement du Programme d’insertion sociale et scolaire pour les enfants des rues

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Lancement du Programme d’insertion sociale et scolaire pour les enfants des rues

Le Programme d’insertion sociale et scolaire pour les enfants des rues a été lancé, le vendredi 17 janvier dernier, dans les départements du Nord et du Centre par les responsables du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, à travers la coordination du programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire (PSUGO).

 

Selon la coordonnatrice nationale du PSUGO, Mme. Juliette Phanor Euristil, depuis le lancement du programme en septembre 2012, plus d’un millier d’enfants des rues l’ont déjà intégré à travers l’ouverture de trois centres dans l’Ouest et les deux derniers au Cap-Haïtien et dans le Plateau Central.

17 janvier 2014. Rue 14 B, Cap-Haïtien. A l’Institut d’Enseignement Universel (IEU), plusieurs dizaines d’enfants se sont réunis. Il est déjà 7 heures 30. Ils attendent le démarrage de la cérémonie. Le signal des responsables de l’éducation et celui de la coordination du Programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire (PSUGO) tarde.

Enfin à 9 heures, le responsable du centre prononce le premier discours. Philogène Bernardin n’a su trouver de mots pour traduire son émotion à l’occasion du lancement de ce centre d’insertion pour cette catégorie d’enfants à besoins spéciaux.

Ces adolescents qui,  jadis, pieds nus, se servaient d’un morceau d’étoffe pour laver voitures et motocyclettes, vont, à partir de ce lundi 20 janvier 2014, prendre livres, cahiers et crayons pour apprendre à lire et à écrire. La coordonnatrice nationale du programme, Juliette Phanor Euristil, l’a précisé: il faut à ces enfants déshérités un programme spécial afin de les intégrer dans la société.


Et pour rehausser le décor, Kervin, un adolescent de 14 ans, a placé un mot. Il a exprimé le désir de changer son statut social.

Arrivés dans le Plateau Central, une centaine d’enfants avaient déjà pris place à l’auditorium de l’EFACAP de Hinche. Le bureau régional de l’Institut de Bien Être Social et de Recherche (IBESR) a énuméré un ensemble de besoins auxquels les adolescents sont confrontés. Cadet Wilna a, en ce sens, fait appel à d’autres partenaires pour venir à la rescousse de ces mineurs.

Certes, ils vont abandonner les rues pendant une certaine période en déposant le linge qui représente leur gagne-pain. Mais s’ils ne trouvent pas l’accompagnement nécessaire, ils retourneront à leur vie antérieure. Car pour avoir toujours pu gagner seuls leur vie, certains ont déjà vendu leurs matériels.

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