Le Barreau de Port-au-Prince aurait dĂ» Ă©puiser tous les recours disponibles avant dâobserver son mot dâordre de grĂšve qui paralyse toutes les activitĂ©s au niveau du Tribunal de PremiĂšre instance de Port-au-Prince, selon Me. Pierre Michel Brunache.
Lâhomme de loi, qui dit appuyer ce mouvement, se questionne sur la capacitĂ© des grĂ©vistes Ă rĂ©sister, tenant compte de la situation Ă©conomique des avocats et du fait que ces derniers sont chargĂ©s de dossiers tant civil que pĂ©nal.
Par ailleurs, Me. Pierre Michel Brunache estime que le Barreau a tort de se cacher derriÚre une position politique pour sacrifier le commissaire Francisco René.
« Les rĂ©centes dĂ©clarations du commissaire du Gouvernement traduisent la volontĂ© de ce dernier de revenir Ă lâĂ©poque de la dictature », se plaint le docteur Turnep DelpĂ©.
Le dirigeant du Mouvement Patriotique de lâOpposition DĂ©mocratique croit que les agissements du chef du parquet du Tribunal de PremiĂšre Instance de Port-au-Prince, comme lors de lâarrestation de Me. AndrĂ© Michel le 22 octobre 2013, sont de nature Ă mettre en pĂ©ril la libertĂ© dâexpression et celle de la personne.
Le leader du PNDPH admet que le recours à la grÚve était le seul moyen dont disposait le Bùtonnat de Port-au-Prince pour faire entendre raison à Me. René.
Le dĂ©putĂ© Sadrac DieudonnĂ©, qui se demande pourquoi Me. Francisco RenĂ© est toujours contestĂ© partout oĂč il passe, affirme quâil comprend mal que le commissaire Francisco RenĂ© ait menacĂ© dâarrĂȘter le BĂątonnier, Carlos Hercule.
Pour le député Dieudonné, les supérieurs de Me. René devraient déjà le mettre à pied.