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Le ministère de la justice considère Me André Michel comme un fugitif

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Le ministère de la justice considère Me André Michel comme un fugitif

« (…) en acceptant volontairement l’aide complice de trois parlementaires pour s’enfuir du Palais de Justice alors qu’il était sous les ordres de la justice, le prévenu (André Michel) s’est constitué en fugitif », lit-on dans une note de clarification du ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, qui affirme que « si de tels faits doivent rester impunis, plus aucun justiciable ne croira en la justice de notre pays ».

Dans sa note, le MJSP précise que l’interpellation de André Michel, le 22 octobre 2013, vers 7h30 du soir, était légitime et qu’elle s’est déroulée dans le strict respect de la loi. Il inscrit « la fuite en avant accompagnée de tapage médiatique orchestré par certains secteurs autour du caractère jugé illégale de l’interpellation » s’inscrit dans le cadre d’une « action planifiée pour distraire l’intéressé de ses juges naturels et prendre le gouvernement au piège de la provocation… ».

Le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique souligne que « s’agissant de l’illégalité d’une arrestation, la loi trace la voie procédurale de l’habeas corpus ». En outre, le ministère assure que « l’illégalité alléguée ne saurait justifier l’intervention forcée » des sénateurs ou autres ».

« Ces faits sont donc d’une gravité extrême et constituent des comportements inadmissibles qui minent notre jeune et fragile démocratie », indique la note, qui parle d’intervention brutale et d’acte gravissime de provocation condamnable qui sape l’autorité de l’Etat, affaiblit les institutions républicaines et menace la démocratie ».

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