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Le MJSP et le MCFDF rencontrent des associations de femmes autour des élections de 2016

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Le MJSP et le MCFDF rencontrent des associations de femmes autour des élections de 2016

C’est dans une ambiance de convivialité que le Ministre de la Justice, Camille Edouard Junior et la Ministre Marie Denise Claude ont rencontré, le Jeudi 10 aout 2016 au ciné Triomphe, plusieurs associations de femmes politiques en vue de réfléchir et de faire des propositions pour une meilleure participation des femmes aux compétitions électorales d’octobre 2016.

L’élection des femmes aux postes de responsabilité est de moins en moins évidente. La configuration de la 50e législature est en la preuve. Quand les femmes ne sont pas victimes d’intimidation lors des campagnes électorales, ce sont les moyens ou l’accompagnement qui font défaut. A cela, le Ministre de la Justice et la Sécurité Publique promet d’assurer la sécurité des femmes pour les prochaines joutes électorales. « Je vais prendre toutes le mesures pour m’assurer que vous puissiez mener vos activités de campagne électorale en toute sécurité. Soyez-en certaines ! Je lance un avertissement formel à toute personne qui pense commettre des exactions ou des actes d’intimidation à l’encontre des candidates aux prochaines élections. L’Etat sévira avec la dernière rigueur contre vous », déclare le Garde des Sceaux de la République.

C’est la Constitution de 1950, en son article 4, qui a accordé aux femmes haïtiennes le droit de voter et de se porter candidates à des postes électifs. Haïti a devancé quelques grands pays en la matière. La Suisse a accordé aux femmes le droit de voter et de se porter candidates en 1971 et le Canada en 1960. Par ailleurs, le premier alinéa de l’article 17 de la loi constitutionnelle haïtienne du 9 mai 2011 dispose que le principe du quota d’au moins 30% de femmes est reconnu à tous les niveaux de la vie nationale, notamment dans les services publics.

La Convention sur les droits politiques de la femme de 1953, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ratifiée par Haïti le 7 avril 1981, La Convention de Belém Do Para , ratifiée par Haïti le 2 juin 1997, servent de référence et habilitent les femmes à se porter candidates aux élections d’octobre 2016. Une démarche que le locataire du Ministère de la Justice veut soutenir coûte que coûte : « Aux femmes haïtiennes en général, j’envoie le message suivant : N’ayez aucune crainte d’aller voter lors des prochaines élections car toutes les conditions de sécurité seront assurées pour que les élections se déroulent sans dérapages ».

Toutefois, le respect des droits de la femme reste un combat que le Ministre de la Justice n’est pas prêt d’abandonner. Son arrivée à la tête du Ministère de la Justice lui a permis d’entamer une bataille sans relâche contre la détention préventive prolongée et particulièrement des femmes. « J’ai personnellement instruit aux commissaires de traiter, avec urgence et célérité, les cas de femmes qui sont victimes de détention préventive prolongée », indique le Ministre Camille Junior Edouard.

Ainsi, le 29 mai 2016, à l’occasion de la fête des mères, c’est avec émotion qu’il a assisté à la libération d’une vingtaine de femmes qui étaient en situation de détention préventive prolongée. Parmi ces femmes libérées ce jour-là, les larmes de joie de Bénita Duchêne, a été pour lui à la fois une satisfaction et un encouragement pour continuer le combat. Une femme qui a passé 12 ans de détention pour un crime qu’elle n’avait pas commis. « S’il est injuste qu’une personne, peu importe son statut, soit gardée en détention préventive au-delà de la durée fixée par la loi, il est encore plus injuste et inacceptable de voir des femmes, dont certaines sont des mères de famille, de passer des mois en détention sans avoir accès à un juge », déclare le Ministre Camille.

Le signal de la Justice équitable est lancé et le Ministre de la Justice Camille Edouard Junior croit dur comme fer que l’Etat travaille ardemment pour que la démocratie en Haïti se fasse avec les hommes et les femmes au même titre.

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