La nouvelle dimension

Le plan de Laleau pour relancer l’agriculture

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Le plan de Laleau pour relancer l’agriculture

Pour la relance définitive de l’agriculture, sept milliards de gourdes sont mobilisées, au cours de la première année, pour la mise en œuvre du programme de développement des infrastructures agricoles et agro-industrielles, annonce le Gouvernement. Ce programme, qui entre dans le cadre d’un programme de développement des infrastructures agricoles et agro-industrielles, prendra en compte les problèmes liés à l’irrigation tout en mettant l’accent sur le transfert de technologie.

Sept milliards de gourdes, c’est le fonds qui est mobilisé, au cours de la première année, pour la mise en œuvre du programme de développement des infrastructures agricoles et agro-industrielles.

Selon le ministre de l’économie et des finances, Wilson Laleau, ces fonds seront utilisés afin de construire des infrastructures agricoles et d’appuyer les entrepreneurs agricoles. Aussi, explique-t-il, les interventions seront effectuées dans cinq grandes régions définies par le ministère de l’agriculture comme étant des zones à forte potentialité agricole.

Dans ces contrées, la priorité sera accordée à l’ensemble des facteurs qui conditionnent la production agricole. De concert avec des ministères transversaux, des actions concrètes seront effectuées afin de construire des routes agricoles et de permettre aux potentiels investisseurs d’avoir accès à l’énergie électrique. «L’objectif est de stimuler des investissements qui pourraient accélérer l’expansion de la production agricole pour la porter à des niveaux qui permettent de réduire la pauvreté rurale par la création d’emplois valorisants », informe le ministre.

En vue d’atteindre cet objectif, les principales interventions concernent les infrastructures d’irrigation. Par ce programme, les décideurs comptent non seulement augmenter la superficie irriguée mais également encadrer les associations d’irrigants. Les actions à court et moyen terme portent sur la réhabilitation et l’aménagement des infrastructures physiques susceptibles de mettre en valeur plusieurs dizaines de milliers d’hectares de terre.

A ce niveau, le ministre parle de plus de 40 000 hectares additionnels qui seront irrigués au cours des trois prochaines années, en comptant sur la continuité dans la gestion de la chose publique. Dans cette même lignée, tenant compte que les systèmes d’irrigation existants ont connu des dégradations à bien des égards, le programme prévoit également de réhabiliter les infrastructures desservant plus de 50 000 hectares dans l’optique de développer l’autonomie du pays en matière de production des biens de base.

Tout laisse croire que ce programme est façonné pour propulser l’agriculture commerciale, un élément important dans l’optique de diminuer le déficit de la balance commerciale du pays. Dans tous les forums, l’on ne cesse de répéter qu’il est inconcevable que le pays continue d’importer des denrées agricoles capables d’être cultivées en Haïti. Quoique inexacts dans bien des cas, le ministère de l’Agriculture détient des chiffres concernant le nombre d’hectares de terre cultivables qui ne sont pas mis en valeur. M. Laleau affirme que le programme de développement des infrastructures agricoles et agro-alimentaires est conçu dans la logique de mettre un terme à cet état de fait. Les infrastructures d’irrigation et les investissements sont, pense-t-il, les principaux besoins de cette classe.

Cependant, il ne compte pas négliger l’aspect technique de la question. Il croit par-dessus tout que les investissements tendant à accroître la capacité de production dans l’agriculture doivent porter non seulement sur les avoirs matériels, mais aussi sur la diffusion d’informations scientifiques et technologiques et la valorisation du capital humain. Il souhaite que les prochains dirigeants continuent de booster ce secteur en continuant de faire de l’agriculture la locomotive de l’économie du pays.

Facebook Comments

A lire aussi...