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Les enseignants grévistes du Sud-Est observent une trêve

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Les enseignants grévistes du Sud-Est observent une trêve

Il existe un surplus d’enseignants au lycée Pinchinat et les écoliers de ladite institution ont raté 124 heures de cours, a constaté le ministre de l’Education nationale après sa réunion avec les responsables du bureau départemental de l’éducation, des inspecteurs ainsi que Ernst Cadet, directeur du lycée Pinchinat de Jacmel. Ainsi le ministre Manigat demande-t-il à la direction départementale du MENFP dans le Sud-Est de prendre des mesures afin que ces surplus de cours soient répartis dans d’autres lycées de la région.

 

Une commission de sept membres, dont des directeurs et directrices d’établissements publics ou non publics, a été constituée afin de porter les revendications des élèves ainsi que celles des professeurs aux responsables du MENFP à travers une pétition qui a été acheminée au directeur départemental Hoche Richard Larivaud pour trouver une solution d’urgence à la crise qui paralyse le fonctionnement des écoles du Sud-Est depuis plus de vingt jours.

En attendant une réponse favorable à cette pétition adressée au ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Nesmy Manigat, une trêve de 15 jours est accordée allant du 10 février au 6 mars 2015. « Passé ce délai sans aucune action concrète du ministère pour une sortie de crise, un arrêt de travail sera observé par toutes les écoles publiques et non publiques de la zone », a déclaré Jenny Marie-Andrée Théodore, directrice du collège Saint-Louis de Jacmel.

Cette délégation du MENFP, composée, entre autres, de Reynold Telford, directeur général dudit ministère et de plusieurs hauts cadres du système, est arrivée dans la métropole du Sud-Est, le mercredi 11 février 2015, à la suite du mouvement de grève lancée par la plateforme syndicale enseignante depuis plus de trois semaines qui a paralysé le fonctionnement des écoles dans la région.  

Les problèmes auxquels le lycée Pinchinat se trouve confronté ont été au cœur des discussions, notamment les différentes manifestations violentes organisées par les lycéens dans les rues de Jacmel pour réclamer le retour des enseignants dans les salles de classe à la suite de la grève générale des syndicats d’enseignants.

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