Pour cette période estivale, beaucoup de groupes musicaux présentent déjà leur calendrier de tournées. Certains ont commencé à se produire depuis le mois de juin comme c’était le cas de Tropicana, Septentrional et Mass Kompa qui ont honoré des contrats à travers les villes de province et la capitale.

Eu égard aux groupes évoluant dans la diaspora, plusieurs d’entre eux confirment leur présence dans le pays entre le mois de juillet et août 2016. Des ténors comme Klass, Nu Look, Disip, Zenglen, Carimi,  T.VICE, Five o’nine, Harmonik et d’autres formations musicales et artistes envisagent de rentrer aussi.

Parallèlement aux affiches très prometteuses des formations musicales, le phénomène de l’insécurité s’affiche lui aussi avec autorité dans la capitale et de ses villes avoisinantes. Cette situation crée une psychose de peur chez les fans, les artistes et les promoteurs.

Le 8 juillet 2016, on a enregistré cinq assassinats par balle à Pétion-Ville, Route de Frères, Juvénat. Le sang a coulé aussi sur la route de l’Aéroport. Ces meurtres successifs plongent les groupes musicaux et spécialement ceux de la diaspora dans un doute.

Les fêtes estivales et la période carnavalesque, l’année dernière, ont été handicapées en raison de l’instabilité politique. Des groupes, pas des moindres : Zenglen, Carimi, T-Vice et Djakout, ont été obligés d’annuler leur tournée.

Quelles sont les mesures prises par le ministère de la Culture et les autorités de la PNH pour garantir nos concitoyens de la diaspora et les étrangers de venir participer à des activités festives pendant l’été ?

Quels sont les préparatifs de la PNH et le Ministère des Travaux Publics concernant, entre autres, l’état de nos routes en vue de réduire les risques d’accident pendant cette période ?

Jean-Louis Marc-Onel

(Animateur de Signal Tropical)